Retour d’Expo Donnacona et du Festival de blues en 2021.
Le plan de déconfinement présenté par le gouvernement du Québec la semaine dernière laisse présager le retour d’Expo Donnacona et du Festival de blues.
La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, et la ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, ont confirmé la tenue de festivals et d’événements artistiques, culturels et récréatifs cet été au Québec.
«Je suis à regarder le tout. Oui, il va y avoir quelque chose, mais je ne sais pas sous quelle formule», a indiqué le directeur de la programmation du Festival de blues, Yannick Lambert. Il doit rencontrer les autorités de la ville de Donnacona cette semaine. suite de l’article…
• Dévoilement de la programmation du festival de blues de Donnacona le 15 mars 2017.
Pour tout connaître de la 12ème édition.
Soyez à l’affut ici même, sur la page facebook ou la page web du festival le 15 mars.
• Reportage Valérie Clio chante le blues, festival d’été au Petit Impérial le 11 juillet 2014.

Clio a une voix magnifique et une présence scénique très vivante et chaleureuse, elle a chanté entre autres, Clock on the Wall écrite pour elle par Randall Spear, Oh Yeah!, très belle acoustique où Shawn Rice débute seul à la slide accompagné de Peter Shonk à l’harmonica, Falling For You, une composition originale où l’accord voix et guitare de Clio et de Shawn était remarquable. Clio nous a donné de très intenses interprétations de Spoonful (Willie Dixon) et It Hurts Me Too (Tampa Red, popularisé par Elmore James) en fin de première partie. Shawn Rice a fait de belles envolées à la guitare et comme il en avait apporté plusieurs, l’intérêt se renouvelait au fil des chansons.
J’ai passé un beau moment en compagnie de Clio and the Blues Highway, mais le temps de jaser un peu avec Yannick Lambert, le programmateur de Donnacona au Rythme du Blues, j’ai dû quitter pour essayer de récupérer quelques heures de sommeil dans cette enlevante mais fatigante série de « coucher tard » qu’est le volet blues du festival d’été au Petit Impérial. Clio avait deux invitées que j’aurais aimé entendre, deux de nos belles voix féminines de Québec, Caroline Viens et Maude Brochu mais je me promets bien de me reprendre le plus tôt possible pour les entendre à nouveau.
♦ Reportage Donnacona au Rythme du Blues 2013, jour 4.
Les spectacles commençaient à 16h sur la scène de la rue Notre-Dame, le 18 août pour la dernière journée de Donnacona au Rythme du Blues, le soleil brillait et l’air est resté d’une douceur parfaite jusqu’en fin de soirée.
Dan Livingstone and The Griffintown Jug Addicts occupait le premier segment de la programmation et j’ai beaucoup aimé me faire raconter le blues par Livingstone, chaque chanson était mise en contexte, il nous décrivait les traditions du blues et des instruments utilisés par les musiciens. « Les Maytag » comme il les a appelés étaient constitués pour la basse, d’une cuve, d’une branche et d’une corde(le tout nommé contrebassine) jouée par Julia Narveson et d’une planche à laver pour les percussions dont s’occupait Brad Levia.
Combinés avec la guitare de Dan Livingstone, ces instruments nous ont fait entendre les airs qui se jouaient dans les années ’30 et ’40 et qu’on appelait rag time. Nous avons aussi entendu du blues traditionnel et un très beau gospel triste et lent à souhait.
Pete and Folk suivaient et ils ont fait sensation pour leur premier spectacle en Amérique. La filière française de Yannick a encore fait mouche, le groupe de cinq musiciens, qui s’inspire des sons pop, rock et folk des années ’60 et ’70, a une belle énergie et nous offre des rythmes variés, dynamiques et entrainants. Le guitariste chanteur est Peter Cogavin, Marcus Sylvan est le souriant claviériste, Sylvain Texier est à la batterie, Guido Bistarelli, le bassiste, nous a chanté une accrocheuse chanson en italien, et Éric Frèrejacques est à l’harmonica et il a aussi chanté plusieurs morceaux. Quelle belle bande et quelle énergie joyeuse! Un spectacle très apprécié de tous.
Un power trio blues rock était à l’affiche pour la suite. Vraiment, comme plusieurs, j’ai eu un coup de cœur total pour le Chris Duarte Group qui compte aussi Dustin Sargent à la basse et Dave Anthony à la batterie. Avec un dosage parfait de guitare brûlante, de voix superbe et de blues incisif, Chris Duarte nous a donné le spectacle idéal blues rock et non rock blues. La liste comprenait plusieurs morceaux du plus récent album, My Soul Alone qui compte 12 chansons originales écrites par Duarte. Éric Frèrejacques a fait une apparition pour accompagner quelques chansons à l’harmonica.
Un moment fort, parmi plusieurs, a été la très longue pièce 5 AM in Los Angeles, une chanson au rythme étrange et fascinant, déclamée plus que chantée. Pour l’avoir vue sur Youtube, je sais qu’il peut la faire de manière beaucoup plus échevelée et exploratoire mais cette version-ci était magnifiquement jouée pour plaire aux amateurs de blues. Après le rappel, une longue file l’attendait au kiosque et Duarte, qui avait roulé 500 milles dans la journée pour venir à Donnacona, a fait montre d’une présence charmante pour les signatures et les photos.
Pour clore le festival, Angel Forrest, notre adorable dame du blues, était en feu! Quelle belle présence sur scène! Dansante, l’œil pétillant, joyeuse, Angel nous a donné un beau moment de blues en nous présentant son nouvel album Mothertongue Blues. Un album entièrement composé par Angel, Denis Coulombe et Dimitri Lebel-Alexandre et le spectacle est de la même belle couleur blues. Denis Coulombe est à la guitare acoustique, Sylvain, son frère, à la batterie, Alec McElcheran à la basse, Bernard Quessy aux claviers et Dimitri Lebel-Alexandre à la guitare électrique.
C’est sur ce beau moment que s’est terminé le festival, et, dans ce joli coin du Vieux Donnacona qui nous est devenu si familier, nous avons vécu encore cette année de belles émotions même si j’ai trouvé cruel de devoir me partager entre deux festivals qui ont eu lieu en même temps. Bravo et merci à toute l’équipe et à Yannick Lambert qui nous mijote à chaque année une programmation de grande qualité.
merci à Jean-François Desputeaux pour les photos.
♦ La programmation de Donnacona au Rythme du Blues 2013 est dévoilée.
C’est cet après midi qu’avait lieu le lancement du festival Donnacona au Rythme du Blues. C’est toujours agréable de retrouver les visages familiers de l’organisation et Yannick Lambert, le directeur de la programmation, nous a présenté ses trouvailles.
Nous ferons encore cette année de belles découvertes au coeur du vieux Donnacona, plusieurs nouveautés et plusieurs valeurs sûres seront sur la scène extérieure et au pub le Totem pour nous offrir le blues dans toutes ses nuances. L’excellent groupe canadien venant des maritimes, Carson Downey Band ouvre le festival jeudi le 15 août et nul autre que Johnny Winter est au programme le même soir.
Prenez connaissance de la programmation complète sur le tout nouveau site de Donnacona au Rythme du Blues (version imprimable en pdf) créé par Pierre Soucy.
Ce lancement de programmation a été agrémenté par la prestation de Mike Deway et Mo Blues accompagnés de Philippe Bernatchez à la batterie et de Louis Fernandez à la basse.
Mike Deway sera sur la scène du festival le samedi 17 août avec, comme invitée spéciale, Émanuelle Robitaille qui a participé à La Voix et à On Connait la Chanson.
Reportage Donnacona au Rythme du Blues 2012, samedi le 11 août.
Je suis contente, j’ai pu voir tous les spectacles en extérieur cette année. À mon arrivée à Donnacona samedi, Richard Carr était sur la scène. J’ai beaucoup aimé et je trouve qu’il a pris un bel essor depuis la sortie de son excellent cd, Tell Everybody chez Iguane Records. Carr était accompagné de Barry Nameth à la batterie, René Gignac à la basse et Michel Hains aux claviers et la dynamique était très bonne sur la scène. Richard Car, de sa voix chaude et de son style précis à la guitare nous a offert des classiques et plusieurs compositions qu’il nous présentait en quelques phrases avant de commencer, ce que je trouve toujours intéressant.
Kenny « Blues Boss » Wayne toujours aussi flamboyant dans son habillement qui, cette fois-ci, était dans les palettes de jaune or et blanc, des souliers au chapeau en passant par les bas, nous a ensuite offert son piano blues et boogie woogie. Pat Loiselle de Montréal, que nous verrons le 18 août à l’Île en Blues avec Craig Miller, l’accompagnait parfois à la guitare et parfois à l’harmonica ainsi qu’un bassiste et un batteur. Nous avons passé un agréable moment en leur compagnie.
Le spectacle suivant nous présentait Steve Strongman en trio avec Yannick Lambert comme bassiste. Strongman est maintenant un habitué de Donnacona, nous l’avons vu à plusieurs reprises et il donne un très bon spectacle comprenant plusieurs compositions originales. Entre autres, cette année, il a fait quelques chansons seul sur scène provenant de son récent cd, A Natural Fact. Un excellent guitariste qui a une belle voix, il se donne la peine de s’adresser à nous en français et il fait des incursions dans la foule ce qui lui attire toujours beaucoup d’applaudissements.
Un des clous du festival, une autre de ces belles légendes du blues que Yannick nous fait venir, Magic Slim était à l’affiche pour terminer la soirée en extérieur. Le spectacle a commencé avec ses Teardrops sur scène, un guitariste qui a chanté et joué quelques pièces avec le batteur et le bassiste et nous sommes tout de suite tombés dans les bons beats Chicago Blues. Puis Magic Slim est monté tout doucement sur scène, avec de l’aide, pour venir s’assoir au micro. Il était en grande forme et nous passions un très bon moment sous nos parapluies quand les rafales de vent se sont mises à repousser la pluie sur la scène. Les courageux musiciens ont persévéré, Magic Slim essuyant sa guitare de temps à autres, mais il était devenu trop dangereux de continuer et le spectacle a été écourté d’une vingtaine de minutes, il a été assez long quand même pour nous permettre de profiter du bon blues de Magic Slim et de ses musiciens.
Dawn Tyler Watson a fait son spectacle à la maison de la culture, on m’a dit qu’elle avait fait salle comble et qu’elle a charmé son public, comme toujours.
Reportage Donnacona au Rythme du Blues 2012, jeudi le 9 août.
La météo n’a pas toujours été de notre bord pour la 7ème édition de Donnacona au Rythme du Blues qui se tenait cette année du 7 au 12 août, bien que nous ayons eu de belles accalmies. Le plan B a toutefois été utilisé à quelques reprises et les organisateurs ont toute mon admiration puisqu’ils se sont revirés sur un 10 cents pour déplacer certains spectacles en intérieur. La météo, cet impondérable, mise à part, nous avons vécu de grands moments de blues encore cette année grâce aux belles découvertes de l’excellente programmation que nous avait préparée Yannick Lambert.
À notre arrivée, jeudi le 8, Joe & the Midnight Special était sur la scène et Guy Dussault, Shawn Rice, Yannick Lambert et Serge Poulin nous ont mis dans une belle ambiance pour ouvrir la soirée. Une présence remarquée de Cédric le Goff, claviériste de Xavier Pillac, s’est ajoutée pour plusieurs chansons. Je voyais ce groupe pour la première fois et j’ai, entre autres, aimé la belle voix de Dussault et sa présence joyeuse sur scène, le style concis de Rice, ses échanges avec la B-3 de Le Goff, le long slow composé par Yannick Lambert et le classique Hey Joe, bien amené par Rice.
Xavier Pillac suivait et les commentaires ont tous été élogieux sur cette belle découverte venue de France. Le quatuor de Pillac comprend Cédric le Goff aux claviers, Alain Beaudry à la batterie et Antoine Escalier à la basse. La filière européenne a encore donné des résultats concluants avec ce groupe au beau son blues qui nous présentait son tout nouveau cd, Nervous Breakdown. J’ai aimé la voix de Pillac et le son d’ensemble percutant du groupe avec ses longs solos de guitare et de claviers et les rythmes variés.
Joe Louis Walker nous arrivait de San-Francisco pour la suite et il était joliment accompagné de Bertha Blades, originaire de New-York, qui tourne avec lui depuis 2011 et du guitariste new-yorkais Murali Coryell. Nous avons vu une belle diversité de styles puisque Bertha Blades, en plus d’accompagner à la voix, a chanté à plusieurs reprises et Coryell nous a offert deux pièces de son cd Sugar Lips. Joe Louis Walker a laissé beaucoup de places aux autres artistes sur scène et le guitariste, qui a plus de 20 cd à son actif, nous a aussi démontré tout son talent avec de longs solos et plusieurs pièces instrumentales, de bons Chicago blues, de la slide et même quelques épisodes de distorsion devant son ampli. Walker a invité Yannick Lambert pour quelques duels harmonica-guitare et ce spectacle a été marqué tout au long par la bonne humeur des musiciens.
La programmation complète de Donnacona au Rythme du Blues 2012
Les amateurs de blues sont en effervescence ces jours-ci avec le dévoilement des programmation blues de l’été. Yannick Lambert le programmeur de Donnacona au Rythme du Blues nous présente nos talentueux artistes québécois et nous fera faire des découvertes très attendues, comme à chaque année, tout au long du festival qui se déroule du 8 au 12 août 2012.
les spectacles du 11 août prévus sur la scène extérieure se tiendront à la maison de la Culture à compter de 14h.
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Quelques noms dévoilés de la programmation Donnacona au rythme du Blues 2012
Yannick Lambert nous a dévoilé quelques noms pour nous ouvrir l’appétit en attendant le lancement de la programmation de Donnacona au Rythme du Blues qui se tiendra lors d’un 5 à 7 le 6 juin prochain.
De Toulouse en France, Xavier Pillac, le légendaire bluesman de San Francisco en Californie, Joe Louis Walker ainsi que Thorbjorn Risager de Copenague au Danemark
Joe & The Midnight Special au pub Limoilou le 10 décembre 2011 à 22h00.
reportage Donnacona au Rythme du Blues du 9 au 14 août 2011.
Et voilà notre dernier festival déjà terminé! L’équipe de Donnacona au rythme du Blues nous a présenté cette année une autre édition fort courue et appréciée.
Ma première plongée dans le festival de cette année a été vendredi pour le spectacle de deux guitaristes québécois de talent, Pat the White et Alex Pelletier originaires de la Gaspésie. J’apprécie de plus en plus les spectacles en solo ou en duo, je trouve que chaque note, chaque nuance est mise en évidence puisque notre oreille n’est pas distraite par d’autres instruments. Ils se prêtent bien à la quiétude d’un début de soirée de festival. Ce duo-là, bien électrique, où les guitaristes changeaient souvent d’instrument pour nous faire entendre une belle palette de styles, m’a enchantée. J’ai beaucoup aimé les duos de slide, les solos qui alternaient et les chansons qui étaient interprétées par les deux musiciens qui ont tous deux une voix magnifique.
Steve Strongman suivait, toujours plein d’énergie, de charisme et de talent. Accompagné de Dave King à la batterie et de Yannick Lambert à la basse, Strongman a donné un spectacle enlevant comportant en majorité ses compositions qui restent toujours dans de beaux rythmes bien blues.
Shakura S’Aida, gagnante de plusieurs prestigieux prix depuis le début de sa carrière était à l’affiche à 21h30. Née à Brooklyn, elle a grandi en Suisse et elle habite maintenant Toronto. Elle s’est adressée à nous en français et a établi une belle communication avec la foule tout au long du spectacle. Elle était accompagné de sa guitariste et partenaire dans les compositions, Donna Grantis et de Lance Anderson aux claviers et à l’accordéon en plus du bassiste et du batteur. De sa superbe voix et prestance sur scène, elle nous a présenté les titres de ses deux cd, Blue Print et Brown Sugar et ce fut un spectacle plein d’émotions créées par S’Aida, solennelle, parfois plongée dans la dramatique de ses chansons, comme une pièce de théâtre, comme une diva jouant un rôle à la perfection. Des moments drôles, aussi, cherchant sa mère dans la foule qui vendait les cd de sa fille et elle nous a bien fait rire quand elle a dit à la blague que c’était ça ou l’hospice.
Samedi je suis arrivée après la pluie de l’après midi pour entendre Monkey Junk, de la région d’Ottawa, un des plus talentueux groupes canadiens, présenter des pièces de son dernier cd To Behold. C’est toujours un plaisir de voir Steve Marriner, surprenant multi instrumentiste, Tony D, un virtuose de la guitare et Matt Sobb à la batterie nous offrir leurs compositions.
Venait ensuite une belle trouvaille de Yannick Lambert, le directeur artistique du festival, qui réussit toujours à inviter de merveilleux purs bluesmen, des authentiques. Cette année, les Chicago Blues Legends, nous amenaient des souvenirs, des noms inoubliables de musiciens avec qui ils ont joué et ils nous présentaient le blues qu’ils ont contribué à garder vivant jusqu’à nous.
Le spectacle a commencé avec un jeune guitariste argentin et un bassiste qui remplaçait Bob Stroger absent pour raison de santé. Le batteur était nul autre que Jimmy Mayes qui a joué avec Jimi Hendrix. Après quelques chansons, Bob Margolin, guitariste qui a joué avec Muddy Waters, a fait son entrée et le calibre a monté de plusieurs coches. Une superbe voix grave, un jeu de guitare qui nous ramenait dans le Chicago blues original, une merveille! Il a fait plusieurs chansons puis il a présenté Willie « Bid Eyes » Smith, contemporain de Muddy Waters avec qui il a joué de la batterie de la fin des années ’60 jusqu’en 1980. À cette époque, Smith est devenu harmoniciste et a joué avec Otis Rush et Eric Clapton. Le band des légendes était au complet et nous avons eu de très beaux moments de blues, un très beau spectacle, en vérité, avec ces musiciens tout souriants d’être là et généreux de leur expérience.
Anthony Gomes de qui j’attendais beaucoup avec son « Back to the Blues Tour » a ensuite pris le plancher. Sous la pluie continue, les parapluies dansaient. Je suis contente de ce que j’ai entendu. Gomes est toujours très énergique et il est revenu au blues qu’il avait délaissé dans sa période country-rock.
J’ai fait une petite tournée tardive, Maison de la Culture avec Monkey Junk et Bob Margolin, Pub Ô Totem où étaient Andrée Dupré et Jean Millaire et le Jess bar pour entendre quelques minutes du spectacle de Martin Plamondon et son Friday Night Shuffle et puis, retour à la maison.
Dimanche, il y avait des nuages noirs partout dans la région sauf à Donnacona, au-dessus de la scène de la rue Notre-Dame où régnait un agréable soleil. J’ai vu l’excellent spectacle de Mike Deway et Gilles Sioui. On connait le talent de Mike et de Gilles à la guitare et ils nous ont offert de très belles pièces, entre autres, de nouvelles compositions de Mike qui seront sur son nouveau cd à paraître sous peu, il y a du lancement dans l’air…
Je parlais plus haut de solos et duos, le spectacle suivant était un duo de Paul Deslauriers et Steve Strongman, Guitare Explosion. Quel plaisir à entendre! J’adore! En parfaite symbiose, les deux guitaristes nous offrent leurs compositions en alternance et mon souhait, après les avoir vus quelques fois, serait un album « en duo » avec leurs créations, en particulier cette jolie pièce manouche composée par les deux musiciens lors d’un blizzard au Pôle Nord.
Pat the White Band était à l’affiche à 17h30 et a fait plaisir aux amateurs en leur offrant son rock puissant. C’était une belle entrée en matière pour le clou de la soirée, Joanne Shaw Taylor et ses millions de notes blues rock. Accompagné de la jeune Layla Hall à la batterie et de Paul Andrew Ulysses Lamb bassiste, elle a fait de très longs solos enflammés et a donné un spectacle énergique qui a soulevé la foule. La surprenante Layla Hall a offert une superbe performance et a fait un magnifique solo à la batterie en partie à mains nues.
C’est sur ce spectacle que mon festival s’est conclut, sur les notes de Jim Zeller qui s’installait pour offrir son harmonica aux amateurs en compagnie de Carl Tremblay. Mais pour moi, il était déjà temps de retourner à la maison avec, encore cette année, de beaux souvenirs de blues emmagasinés dans ma mémoire. Bravo et merci à toute l’équipe pour cette réussite!
La programmation du festival Donnacona au Rythme du Blues 2011.
Yannick Lambert a réuni autant nos talents québécois que des vedettes internationales et même légendaires pour une programmation éblouissante encore cette année dans le cadre du festival Donnacona au Rythme du Blues. C’est un rendez-vous!
Projection du spectacle de ZZ Top, Live from Texas
Mike Deway (Québec)
Denis Coulombe (Montréal)
Ross Neilsen & Sufferin Bastards (Fredericton)
Bobby & Sue (Paris, France)
Bernard Adamus (Montréal)
Angel Forrest (Montréal)
Steve Strongman Band (Hamilton)
Mo Blues (Trois-Rivières)
Pat The White & Alex Pelletier (Gaspé)
Shakura S’Aida (Toronto)
Keith Hallet (Halifax)
Sixte (Donnacona)
Andrée Dupré & Jean Millaire (Montréal)
MonkeyJunk (Ottawa)
Anthony Gomes (Nashville, Tennessee, USA)
Gilles Sioui (Québec)
Joanne Shaw Taylor (Londres, Angleterre, UK)
Reportage Sean Chambers le 7 avril 2011 à la Casbah.
Jeudi le 7 avril à la Casbah de Québec, les amateurs de guitare électrique ont pu voir une impressionnante prestation de Sean Chambers originaire de Floride accompagné de Paul Broderick à la batterie, de Gary Keith à l’harmonica, pour certaines pièces et de notre très québécois Yannick Lambert de Donnacona à la basse. Venu à la rescousse avec seulement quelques jours d’avis pour les deux spectacles du band au Québec, Yannick a assuré la relève de main de maître.
Connaissant Chambers par ses 2 premiers cd, Strong Temptation (1998) et Humble Spirits (2005) j’ai été enchantée du son, de la voix et du style du groupe en spectacle. Chambers a fait une pièce instrumentale tout en douceur comme entrée et le son n’a fait que monter délicieusement à partir de ce moment pour nous donner une soirée impressionnante d’énergie ce qui, j’avoue, m’a fait un bien énorme.
Contrairement à certains bands qui, comme lui, ont beaucoup de matériel original, Chambers a fait plusieurs classiques et quelques chansons originales dont la superbe In the Winter Time. Les Spoonful, The Thrill is Gone, I’m Tore Down, Red House ont été revisitées de belle manière, les Howling Wolf, Johnny Winter, Jeff Healey et autres grands du blues ont été honorés tout aussi bien. La foule qui remplissait la Casbah a accueilli avec plaisir un tour de salle du guitariste.
J’aime beaucoup les power trios quand le guitariste est aussi performant que Chambers. Ce qui fait que l’harmoniciste m’a semblé superflu à certains moments, bien que les passages où il fait un duel guitare/harmonica avec Chambers m’aient plu particulièrement. La soirée s’est terminée sur deux rappels sous les applaudissements enthousiastes de la foule qui ne voulait plus laisser partir le band.
La série blues à la Casbah se poursuit avec Little Leslie et ses invités qui nous font du blues les vendredis d’avril et le trio John McGale Blues Force sera en spectacle le 28 avril. Puis, Ross Neilsen and the Sufferin’ Bastards viendront clore la saison. Clore la saison? On se pose vraiment la question à entendre Michel Rochette qui n’a rien annoncé de précis mais dont le discours semblait dire que, comme au baseball, « rien n’est fini tant que ce n’est pas terminé ».
extraits sur youtube
Donnacona au Rythme du Blues 2010- reportage
Donnacona au Rythme du Blues du 11 au 15 août 2010.
J’ai un été très rock’n roll ce qui m’a tenue pas mal éloignée du blues… Je n’ai vu que 4 spectacles sur la vaste sélection offerte par ce beau festival qui se tenait à Donnacona pour sa 5ième édition mais ces spectacles m’ont fait vivre 2 soirées magiques les 13 et 14 août.
Vendredi 13, les femmes du blues ont donné des frissons à l’assistance. Les hasards de la vie m’avaient empêchée de voir Clio en spectacle jusqu’à maintenant, je la savais talentueuse pour l’avoir vue en caméo avec d’autres et entendue sur son disque « My First Blues » et j’ai été impressionnée par cette belle jeune femme qui habite la scène d’une présence sensuelle, enthousiaste et souriante selon le moment. S’ajoutent une superbe voix et une belle communication avec le public.
Clio était accompagnée de Shwan Rice à la guitare, Yannick Lambert à la basse, Phil Bernatchez à la batterie et Claude Laflamme à la guitare en remplacement d’André Lavergne qui revient cet automne, de très bons musiciens qui ajoutent à l’intensité du spectacle. La chanteuse connaît son matériel, participe au rythme, est à l’écoute de ses musiciens, tous ces détails donnent un bel ensemble à regarder.
C’est vraiment un groupe à revoir ce que je vais faire en fin de semaine à l’Île d’Orléans puisque Clio and The Blues Highway est de la programmation le samedi 21 août.
Clio a fait une belle ouverture pour une surprenante et imposante dame du blues, Diunna Greenleaf. Accompagnée de son Blue Mercy Band, la Texanne aux influences gospel a séduit la foule de sa voix magnifique avec une complicité avec ses musiciens parfois assez aux antipodes du gospel d’église en particulier certains échanges avec son guitariste Jonn del Toro Richardson où les deux participaient à un jeu plein de sensualité. Quelques slows dont « Tribute to John Lee Hooker » ont donné lieu à des échanges de regards, de gestes et de musique franchement explicites tout à fait délicieux. Un long et brûlant solo semble avoir convaincu la dame qu’elle avait enfin trouvé son prochain John Lee.
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Pour répondre à une demande elle a fait « Summertime » a capella, ce fut un autre beau moment. Pour présenter « Never Forget », un long gospel sur l’importance d’apprécier l’amitié et l’amour de nos proches pendant qu’ils sont près de nous, Diunna a fait monter Christian Trépanier sur scène et lui a demandé de traduire l’intro qu’elle faisait de cette belle chanson. La chanteuse est descendue dans la foule et tout le monde a embarqué à fond dans cette communion du blues. Nous avons eu droit à un rappel et à la fin, la chanteuse s’est éclipsée en arrière scène pendant le dernier solo de guitare, terminant a capella par un « God bless you until we meet again », ce que tout le monde souhaite ardemment, que Dieu nous bénisse ET de la revoir…
Samedi la température était encore radieuse et nous sommes arrivés pour voir Jack de Keyzer que plusieurs connaissent et apprécient. Son blues plutôt dansant met toujours la bonne humeur dans la place et j’ai trouvé qu’il avait ajouté une note électrique un peu plus punchée au son que je suis habituée d’entendre de lui ce qui a donné un spectacle différent de ce que je lui connaissais ces dernières années et qui allait très bien sur cette scène extérieure.
Puis, Arsen Shomakhov, un jeune bluesman de Colombie Britannique d’origine russe s’est présenté sur scène. Vraiment une belle découverte, un guitariste talentueux, une voix bien modulée, des rythmes bien blues, des compositions originales et de bons musiciens. On aurait apprécié une présence sur scène un peu moins statique pour combler notre plaisir. Son cd « On the Move » est excellent, comprenant cuivres et piano avec un son west coast.
Ronnie Baker Brooks qui venait ensuite avait la barre haute pour égaler le high créé la veille par Diunna Greenleaf et sur lequel j’étais encore accro. Mais, évidemment, donnez-nous du bon blues et on vous aime tous! Et nous voilà embarqués sur la vague du Chicago Blues avec RBB et ses musiciens. Son « féroce » bassiste est toujours présent et Ronnie avait amené avec lui un guitariste à la note hyperactive, Jellybean Johnson. Peu démonstratif et d’une rapidité surprenante, il a joué juste assez pour qu’on apprécie ses qualités et pour ne pas nous priver de la présence de Brooks trop longtemps dans le spectacle. RBB est toujours aussi intéressant à voir jouer avec ses bons beats et il a toujours cette baby face souriante à fossettes qui fait que nous aussi on a le sourire accroché tout le long du spectacle. Un bon un bain de foule et de la slide avec une bouteille de bière ont fait monter l’ambiance d’un cran puis le tout s’est terminé, du moins pour nous puisque c’est à ce moment que nous avons quitté pendant que le party se poursuivait, j’en suis sûre, dans les bars et à la maison de la culture avec d’autres bons groupes.
PHOTOS : http://www.flickr.com/photos/bluesmama/
VIDÉO: http://www.youtube.com/watch?v=eJ0kJDXK_pk
vidéo de DIUNNA GREENLEAF: http://www.youtube.com/watch?v=1v8pX_sTVYk
Lancement de la programmation de Donnacona au Rythme du Blues 2010
Le lancement de la programmation 2010 du Festival Donnacona au Rythme du Blues a été annoncé par Yannick Lambert, le jeune dynamique président de l’Événement.
Le lancement aura lieu le 26 mai à la Maison de la culture de Donnacona, 270, rue Notre-Dame.
Formule 5 à 7, suivie d’un band live.
Bienvenue à tous.
http://www.donnaconablues.com/
http://www.myspace.com/donnaconaaurythmedublues
Donnacona au Rythme du Blues, édition 2009
Wow! On a vécu tous les extrêmes, côté température, avec les deux premiers festivals de blues de la région de Québec. Autant le premier s’est déroulé à Beauport sous un temps froid et humide, autant Donnacona au Rythme du Blues a eu lieu sous un ciel torride, à tel point que personnellement, j’ai dû limiter mes présences sur le site en après-midi à ma grande déception. De même que je ne veille pas très tard le soir, je n’ai pu tout voir. Mais les heures que j’ai passées au festival de blues de Donnacona ont été, encore une fois pour cette quatrième édition, d’une qualité rare et le plaisir était total en fin de soirée quand on se promenait sur la rue principale dans l’air d’une douceur exceptionnelle au son des rythmes blues.
Mon premier spectacle a été celui de Bill Sheffield vendredi en fin d’après-midi. Le guitariste harmoniciste joue acoustique, seul sur scène. Le musicien à la voix un peu trop claire à mon goût a quand même su créer un bon moment de détente pour ouvrir la soirée sur la scène principale. À 19h, suivait Antoine Holler, un de mes coups de cœur pour sa voix et sa prestation à la guitare. Il était accompagné de Yoann Schmidt à la batterie, d’Elise Blanchard à la basse et de Fred Dupont au piano, tous de jeunes musiciens venus de France que j’ai bien appréciés. Yannick Lambert les a accompagnés à l’harmonica pour une pièce.
Sue Foley, la talentueuse, a ensuite contribué à la chaleur de la nuit en nous donnant un très beau spectacle. En trio avec son batteur et son bassiste, elle en a séduit plus d’un par sa maitrise de la guitare. Elle a fait sa magnifique pièce de blues teinté de flamenco, celle qu’elle qualifie de « flues », à la Télécaster rose. Un très beau moment. Plusieurs longues pièces instrumentales ont laissé aux amateurs tout le loisir d’admirer son talent à la guitare.
Notre soirée, à mon mari et moi, s’est terminée devant la maison de la culture à écouter Phil « Big Dez » Fernandez, un groupe d’Amsterdam qui y jouait et à jaser avec les amis dans la délicieuse ambiance d’une soirée de blues en plein air.
Le samedi 15 août a été aussi chaud que la veille et je suis arrivée sur le site pour le spectacle de Jim Zeller à 17:30h et franchement il me surprendra toujours ce Zeller. Il était en duo acoustique avec Frede Freedom et vraiment j’ai aimé ce show. Le son de la guitare de Freedom qui sonnait si bien, les voix des deux musiciens s’accordant à merveille et les choix de chansons comportant plusieurs ballades ont mis la table pour une soirée des plus réussies où l’ambiance montait d’un cran à chaque spectacle.
Jerome Godboo a suivi et m’a apporté une autre belle surprise d’un jeune musicien de blues qui innove en restant dans le son que j’aime. Cet harmoniciste de Toronto est tout à fait talentueux. Sa voix, son jeu et sa présence sur scène forment un tout fascinant. Je trouve que Yannick Lambert nous déniche des harmonicistes surprenants à chaque année. L’an passé nous avions découvert le groupe de Nico Wayne Toussaint et cette année Godboo, et Charles Pasi le lendemain, nous ont charmés par leur talent. Les musiciens de Godboo, Pat Rush à la guitare et Alec Fraser à la basse ont tous deux joué avec Jeff Healey et le talent ne manque pas dans ce groupe. Ce fut vraiment une belle découverte et j’espère que ce band reviendra dans la région.
La vedette de la fin de semaine, tout le monde l’attendait, s’est présentée un peu après 21:00h, après avoir laissé son guitariste ouvrir le spectacle par quelques chansons. Eddy « The Chief » Clearwater était dans une forme resplendissante quand il est apparu sur scène avec son couvre-chef emplumé. Était-ce le fait de se produire dans une ville qui porte le nom d’un chef indien (Donnacona signifie Chef de la paix, et c’était le nom du chef indien de Québec) ou bien la chaleur du soir lui a rappelé son Mississippi natal, quoi qu’il en soit, The Chief a donné toute une prestation. J’imagine que ça doit toujours être un peu stressant de booker un artiste de 74 ans mais quand celui-ci répond présent et livre la marchandise, quel plaisir pour tout le monde! Le gaucher qui joue sur une guitare inversée a fait plusieurs chansons de son superbe CD paru en 2008, West Side Strut produit pas Ronnie Baker Brooks. Le grand bluesman a été généreux tout au long du spectacle, il semblait très en forme et heureux de jouer pour nous. La voix parfois un peu cassée ne faisait qu’ajouter encore plus à la conscience qu’on avait de vivre un précieux moment, de participer à la légende du blues.
Ma soirée s’est terminée à la Maison de la Culture où Shawn Kellerman en trio a donné un très bon spectacle. Je l’ai revu le dimanche sur la scène extérieure. J’aime beaucoup ce jeune guitariste, la première fois où je l’ai vu, il accompagnait Paul Reddick à l’Autre Caserne et il avait fait fureur. Toujours aussi dynamique, dans la chaleur de l’après-midi il a joué plusieurs longues pièces instrumentales et je trouve que ce guitariste fait partie de ceux qu’il faut voir live pour en apprécier tout le talent, ses cd ne rendent pas justice à l’assurance et à la concentration qu’il démontre sur scène…ni, j’avoue, à son look sexy…
Un trio de jeunes musiciens de Montréal a suivi, Runaway Slide, de style blues-rock, lauréats du Lys Blues « Groupe Révélation » de 2008. J’ai trouvé que des 3 cousins, c’est Justin, le chanteur guitariste qui a pris le plus d’assurance. J’ai aimé sa voix, son aisance sur scène et le spectacle en général avait une belle énergie Il y en a eu pour tous les goûts, de Red House à Satch Boogie de Satriani ainsi que des compositions, le tout joué avec beaucoup de talent par Justin Saladino à la guitare, Matthew Passalacqua à la basse et Adam Passalacqua à la batterie.
L’harmoniciste Charles Pasi était sur la scène à 19h. J’ai beaucoup aimé ce band. Des touches de reggae et de hip hop, des touches de jazz et de rock mais toujours enrobées dans le blues. De bons musiciens dont le guitariste qui a fait de longs solos, Jim Zeller qui est monté pour une ou deux chansons et les sorties de Pasi dans la foule ont donné un spectacle très visuel et très apprécié par la foule de plus en plus nombreuse.
Quand j’ai quitté peu après 22h, celui qui a écumé les festivals de blues cet été avec son rock, faisant entre autres la première partie de Jeff Beck au Festival d’Été de Québec, Steve Hill était sur la scène depuis un moment au grand plaisir de ses fans enthousiastes. Ce spectacle clôturait les activités de la scène extérieure.
C’est ainsi que s’est terminée ma virée à Donnacona au Rythme du Blues pour 2009 et je suis certaine que tous les organisateurs se sont dit mission accomplie encore cette année. Certains m’ont dit que plusieurs projets/surprises/innovations sont en gestation pour l’an prochain et les spectacles bénéfice sont annoncés jusqu’en décembre sur le site de l’événement ce qui augure bien pour la cinquième édition. Bravo à toute l’équipe de Donnacona au Rythme du Blues pour l’accueil et la belle organisation de ces quatre jours de festival.
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