Disponible maintenant, The Cleaner, nouvel album du guitariste Dan Mckinnon.
Après la publication d’un EP en 2012, ce jeune guitariste de Toronto nous a présenté en 2013 As Sharp as Possible comprenant 10 chansons originales de McKinnon et produit par Jack de Kaiser.
Dan Mckinnon nous offre maintenant son nouvel album blues rock, The Cleaner. Enregistré « live to tape » l’album montre Mckinnon et son groupe dans toute son intensité. La liste comprend des pièces originales, (Storm, King Baby, One Track Mind) et des interprétations tirées des influences du guitarsite, Albert King (17 Years), Junior Kimbrough (All Mine), et The White Stripes (Walk That Aisle).
The Cleaner montre une écriture blues moderne avec une emphase sur les riffs échevelés, les solos brûlants et un groove contagieux.
La période de créativité blues favorite de Mckinnon va de la fin des années ’60 au milieu ’70. Des albums comme B.B. King’s Completely Well, Muddy Waters’ Electric Mud, et Bobby Bland’s Dreamer avaient une grande qualité dans la composition, tiraient leurs racines du blues traditionnel tout en ayant un son contemporain pour l’époque. Avec The Cleaner, il a voulu faire un album qui offre un renouveau dans le blues rock tout en restant branché dans la tradition et le respect de ses prédécesseurs.
1. Storm
2. Walk That Aisle
3. 17 Years
4. King Baby
5. Thoughtfulness
6. All Mine
7. One Track Mind
8. More Than Enough
9. Til You Come Around
10. WOWOWOW
https://www.facebook.com/dmckinnonmusic
http://www.danmckinnonmusic.com/
source:
Album éponyme de David Vest sorti le 20 avril 2018.
David Vest, pianiste boogie-woogie natif d’Alabama habitant au Canada, vient d’offrir son nouvel album sous étiquette Cordova Bay.
https://www.youtube-nocookie.com/embed/Cn-Q6a2l9BA
2. Genevieve
3. Party in the Room Next Door
4. Crocodile
5. Leak In This Old Building
6. What’s The Matter Now
7. Gotta Travel On
8. Decolonize Yourself
9. Renovation Man
10. Lomax
○ Album Poor Lazarus de Sugar Brown, sortie le 4 septembre 2015.

La chanson titre, Poor Lazarus de Frankie Lee Sims, cousin de Lightnin’ Hopkins, est une chanson folk datant de 1911 qui parle de la vengeance d’un shérif envers un noir que Sugar Brown a découverte 2 mois après les événements de Ferguson au Missouri. Événements qui ont remis d’actualité la difficulté qu’ont les citoyens américains à vivre ensemble. C’est dans la foulée de ces événements dramatiques que l’album Poor Lazarue a pris naissance. Le cd comporte aussi 6 compositions de Kawashima.
Comme le premier, cet album est dédié au blues des origines, avec le souci de lui en garder le son et la musicalité, il a été enregistré « live off the floor » au studio Duke of Erb, tout analogique et sur ruban. Bharath Rajakumar apporte sa couleur à l’harmonica sur plusieurs titres, Art Marky est à la batterie et Joolyah Narveson à la guitare rythmique pour la plupart des chansons alors que quelques artistes invités s’ajoutent aux voix d’accompagnement et aux percussions.
Un album qui plaira sûrement à ceux qui aiment le soucis de l’authenticité dans le son des pionniers du blues.
source Sarah French Publicity
♫♪♫ Reportage album, Drew Nelson, The Other Side sorti le 30 juillet 2014.
Influencé par le rock ‘n’roll et le Chicago Blues, Drew Nelson a commencé à jouer à l’âge de 16 ans. Il a créé son propre groupe, The Drew Nelson Band en 1989, il a fait de la tournée avec Dutch Mason et a partagé la scène avec Stevie Ray Vaughan, BB King, Bo Didley, Buddy Guy et bien d’autres. Avec une carrière de plus de 30 ans, Drew Nelson est de retour avec un premier album en 8 ans. Le guitariste, chanteur compositeur d’Ottawa avait pris une pause après des années de plus de 200 spectacles se disant fatigué de la route mais le tout a fini par lui manquer et le revoilà en selle pour reprendre l’aventure avec The Other Side. Steve Marriner, le talentueux multi-instrumentiste de Monkey Junk qui, plus jeune, a souvent joué avec Nelson et son groupe était aussi d’avis que le guitariste relance sa carrière et c’est lui-même qui produit l’album.
La mort de son père a marqué un tournant pour Nelson qui a décidé d’aller de l’avant dans ses projets de création. Steve Marriner l’a encouragé à se mettre à la composition et revoir quelques chansons, puis les deux se sont réunis pour écrire ensemble. Ce qui a donné The Other Side qui comprend 11 chansons dont 9 originales. Les reprises sont Seven Days de Bob Dylan et Bird on a Wire de Leonard Cohen.
L’album a plusieurs points forts par la qualité de ses musiciens, Marriner accompagne sur une foule d’instruments allant de la guitare barritone aux claviers. Nelson est excellent à la guitare, sa voix chaude est harmonieuse et une fragilité marque certains passages, alors qu’elle ne se remarque pas sur plusieurs chansons. Matt Sobb de Monkey Junk est à la batterie et aux percussions. Quelques invités s’ajoutent, un violoncelle sur The Other Side la très belle chanson titre, un hommage à son père où l’on sent la tristesse de l’absence et les questionnements sur l’au-delà. Une pedal steel est bien en évidence sur Bird on a Wire, un sax ajoute sa couleur sur Did You Ever? Get It! a un beat rock ‘n’roll dansant, Drifting Away est une belle ballade au rythme folk country aux guitares acoustiques et slide. Valentine est accrocheuse avec ses airs surf. Sur la bluesy Please Come Home l’harmonica et le piano sont au premier plan. The Marrinaires, 3 voix féminines, sont aussi aux accompagnements sur la résolument reggae Stick Around et sur plusieurs titres. Le tout donne un album original très bien rendu, où le son est excellent et où plusieurs compositions se démarquent en particulier Make It Right, Stick Around, One More Chance, Valentine et Get It!
1. Seven Days
2. Make It Right
3. Stick Around
4. Bird On the Wire
5. One More Chance
6. Valentine
7. Drifting Away
8. Please Come Home
9. Did You Ever?
10. Get It!
11. The Other Side
♪♫♪ reportage album, Hollywood Blvd, Raoul and the Big Time, sorti le 22 avril 2014.
Vraiment, Hollywood Blvd, le cinquième album de Raoul and the Big Time a beaucoup de qualités à mes yeux, ou plutôt à mes oreilles. De beaux rythmes blues, des invités de marque, un chanteur harmoniciste à la voix magnifique, quelques pièces instrumentales, un bel amalgame qui fait que j’y reviens souvent. De plus, Raoul Bhaneja a une prononciation impeccable, la franco en moi se surprend à chaque écoute de si bien comprendre les paroles des chansons. Sa carrière d’acteur l’a sûrement aidé à acquérir cette qualité, lui qui a joué dans plus de 75 films et séries télévisées et, ayant passé du temps en Californie au cours des 14 dernières années grâce à cette carrière, il a connu de grands bluesmen de la côté ouest américaine dont plusieurs sont parmi les 12 artistes invités sur l’album.
Parmi ceux-ci, Curtis Salgado à l’harmonica, Junior Watson, tout en nuances à la guitare, Fred Kaplan qui nous fait du piano blues à faire rêver. À ceux-là s’ajoutent des cuivres, des cordes, un accordéon et le Big Time de Raoul comprenant Darren Gallen à la guitare, Tom Bona à la batterie et Terry Wilkins à la basse. Tout ceci peut paraître un peu touffu mais pas du tout, tout ce beau monde s’harmonise au fil des chansons en formant des groupes différents.
L’album comprend 12 chansons, 8 compos de Raoul Bhaneja et 4 reprises: Someday, une superbe ballade de Bobby Blue Bland que Raoul chante d’une belle voix modulée, Get Out of my Life Woman d’Allen Toussaint avec Rusty Zinn à la guitare, Why Am I Treated so Bad des Staples Singers avec Rick Holmstrom à la guitare, Raoul Bhaneja nous présente cette chanson comme une des préférées de Martin Luther King. La dernière interprétation est In the Shadow of the Pines, une chanson traditionnelle bluegrass qui dénote un peu avec l’ensemble par le beat mais dont la qualité est indéniable avec l’accordéon de Johnny Sansone, la guitare acoustique de Bhaneja et le violon de John Showman.
Les compos de Bhaneja sont à l’avenant, de belles chansons originales, Nothing Gonna Take Me Down, assenée avec aplomb en ouverture pour nous dire que malgré les durs moments de la vie, ses parents lui ont appris à ne pas baisser les bras. Hollywood Blvd, une instrumentale où l’harmonica, la guitare de Junior Watson et le piano se relancent, High Roller, l’instrumentale Left Coast Fred, Tired, un savoureux slow où la voix et l’harmonica de Raoul, la guitare de Watson et le piano de Fred Kaplan sont un plaisir à écouter. Spoken For et finalement Curtis Charm, un happening d’harmonica entre Curtis Salgado et Raoul Bhaneja, où je me suis surprise, seule dans mon salon, à claquer des doigts avec ardeur, complètent le tout.
Sous étiquette Big Time Records,
Contact media Sarah French Publicity Lire la suite