reportage Beauport en Blues, les 21, 22, 23 juillet 2011.
Bon, avec tout ça, l’été avance. Déjà un deuxième festival de blues de terminé. La septième édition du festival Beauport en Blues se tenait en fin de semaine dernière dans le vieux Beauport et, comme c’est devenu la tradition, on a eu du plaisir et on a vu de bons bands sur un site bien organisé.
Blue Boots, un groupe de Montréal, a lancé la programmation jeudi à 19h, Jim Zeller suivait et Alanom Blues Band était à l’affiche dans la salle Monseigneur Laval pour terminer la première soirée.
Vendredi Greenwood était à l’affiche à 19h et bien que ce groupe ait pris une tangente plus rock depuis les premières fois où nous l’ avons vu, j’ai quand même beaucoup de plaisir à entendre le son de ces jeunes musiciens. Leur CD, Green Money, offre une belle diversité de compositions.
Venait ensuite Stevie J. et franchement, le clou de tout le festival l’accompagnait en la personne de Larry Mitchell. Personnage peu flamboyant, Mitchell habite quand même la scène avec son talent indéniable à la guitare et ses actions spectaculaires, comme prendre une dame par la main et glisser sa guitare devant elle pour jouer pendant un long moment pendant que d’autres dames, invitées par Stevie J., dansent elles aussi sur la scène. Le batteur, Derrick Martin, qu’on avait vu avec Big Jack Johnson en 2009 est tout à fait spectaculaire. Juste pour vous dire, il saute parfois deux à trois pieds dans les airs en ponctuant son jeu. Domenic Romanelli de Montréal, réputé bassiste, complétait le band. Stevie J. quant à lui, a offert une belle prestation comprenant plusieurs reprises populaires. Un beau spectacle de blues, l’agora était pleine, le temps était clément, les musiciens étaient généreux. Quoi demander de plus?
Lewis Dave Band terminait la soirée dans la salle. Le talentueux jeune pianiste jouait devant une salle pleine et était accompagné de musiciens de haut calibre, Ben Racine à la guitare, Kevin Mark à la basse, Frankie Thiffault au sax et Maude Bastien à la batterie.
Samedi, le gros soir. Et le gros après-midi mais je ne suis arrivée qu’à 17h. On ne peut pas tout voir, mais j’ai entendu dire que Jocelyn Goulet et notre Pierre Ménard national avaient donné un très bon spectacle. À 17h, un excellent guitariste que j’entendais pour la première fois, Martin Hury, originaire d’Argentine, accompagné de Kevin Mark à la basse et de Laurent Roberge à la batterie a donné un spectacle tout à fait agréable en cette fin d’après-midi ensoleillée.
Parlant d’après-midi ensoleillé, Ross Neilsen and the Suffering Bastards, de retour de leur tournée estivale à travers tout le Canada était à l’affiche à 19h, en plein soleil, l’agora presque pleine. Vraiment, ce band est maintenant dans mes chouchous, comme Garrett Mason, Steve Strongman, Monkey Junk. Je sais, je n’ai entendu Ross Neilsen que 2 fois, mais le coup de cœur est là. J’aime leur son, leurs compositions, leur attitude. Et j’ai craqué de voir Neilsen se promener dans la foule et faire jouer les tout petits, les kids de 2 ans sur sa guitare. Il fallait leur voir la bette quand ils se rendaient compte que leurs petits doigts sur les cordes donnaient ce son amplifié, un très beau moment émouvant de blues. J’espère que Québec deviendra un must dans l’itinéraire de Ross Nielsen dans les années futures.
La vedette du samedi était Ellis Hooks, d’Alabama. Comme je m’y attendais, le blues n’a pas été très au menu du chanteur mais il a une belle énergie, il bouge beaucoup et les gens ont embarqué dans son happening, Hooks est excellent dans son genre. Larry Mitchell était son guitariste et lui qui avait fait du blues la veille avec Stevie J. s’est adapté au soul, funk, rhythm’n’blues de Hooks et en fait, avec mon fort penchant pour la guitare, c’est lui que j’ai trouvé le plus intéressant. Un solo de batterie de Derrick Martin dans la foule et jusque dans les tours de son a été très spectaculaire. Muzz Skillings complétait à la basse. La foule avait envahi la place et ça dansait partout pour ce dernier spectacle extérieur du festival.
Et, le dernier spectacle du festival avait lieu dans la salle, le Kevin Mark Four était à l’affiche. Nouveau band pour Kevin, Martin Hury ajoute sa guitare et sa voix, Robert Roy, le professeur de basse de Kevin est, vous l’aurez deviné, à la basse et Nicky Estor est à la batterie. Nouveau répertoire aussi, Kevin m’a dit qu’il n’y avait pas encore de compositions mais qu’il y travaille et que le son sera aussi rock ‘n roll-party-blues dans le style très dynamique de ce qu’on a vu samedi soir. Je suis partie avant la fin mais ce que j’ai entendu concluait bien mon festival qui, comme les années passées, a été un franc succès et a attiré les foules sur le site.
La programmation du festival Beauport en Blues 2011 est disponible.
Reportage sur le festival de Beauport 2011 ici
Une très belle programmation nous attend encore cette année à Beauport pour la 7ème édition du festival.
http://www.beauportenblues.com/festival/programmation.html
L’Événement l’Île en Blues 21 et 22 août 2009
Comme certains vont aux pommes à l’automne, je viens tout juste, avec autant de plaisir et le goût de la fête, de faire mon pèlerinage annuel à l’île d’Orléans pour le L’Événement L’Île en Blues les 21 et 22 août à Saint-Laurent. 2 soirs d’une excellente programmation qui, je pense, a remporté le vote populaire en cette quatrième édition du festival. 2 soirs de blues, un vendredi pluvieux, mais sous la tente on peut dire que ce côté de la chose est très secondaire, et un samedi de temps radieux.
Après le mot de bienvenue de Normand Robitaille, Michel Rochette, président d’honneur de cette année et animateur de l’émission Les 10,000 Blues le vendredi soir à CKIA a annoncé les couleurs en présentant le premier spectacle, Kevin Mark Blues Band.
Et tout à coup on s’est retrouvés tous occupés à swingner sous la gouverne de Kevin Mark qui était en feu, accompagné de ses musiciens Martin Laporte à la batterie et Lewis Dave au piano, deux nouveaux arrivés de cette année. Red Gauthier au sax et Mike Reilley à la contrebasse complétaient le groupe. Dale Boyle est venu ajouter son énergie à l’ensemble à quelques reprises dans le spectacle, quel plaisir de le revoir sur scène. Et de l’énergie il y en avait partout alors que plusieurs dansaient sur les rythmes de Kevin Mark qui donnait toute la puissance de sa magnifique voix. Martin Laporte toujours spectaculaire a fait un long solo à la batterie. Un spectacle très réussi où la bonne humeur régnait et je trouve que la nouvelle mouture du Kevin Mark Band a développé une belle complicité.
La performance du Kevin Mark Blues Band a été toute une entrée en matière pour un groupe de Chicago, gagnant du Memphis Blues Music Award en 2009 dans la catégorie groupe de l’année, Lil Ed and the Blues Imperials. On s’est à peine rendu compte qu’il pleuvait en ce vendredi soir, le Chicago blues était à l’honneur, le guitariste de 54 ans n’a pas lâché son bottleneck de tout le spectacle et semblait s’amuser à nous faire du blues autant que nous on s’amusait à l’écouter. Il était accompagné de Michael Garrett à la guitare et à la voix qui a aussi fait quelques chansons et du batteur Kelly Littleton, deux musiciens qui le suivent depuis 1989. Je n’ai pas le nom du bassiste qui l’accompagnait mais ce n’était pas, de toute évidence, son demi-frère James “Pookie” Young qui est à la basse habituellement. Ce fut un très bon spectacle, Lil Ed Williams avec ses jeux de voix, ses mimiques souriantes et son tour dans la salle a vraiment mis le party dans la place et ça dansait ferme dans tous les coins. Après quelques rappels, il a bien fallu se rendre à l’évidence que la soirée était finie et on est reparti encore sous le charme du Chicago Blues de Lil Ed. Et, vraiment, c’est dans ces moments-là que je me trouve chanceuse et que je suis reconnaissante aux organisateurs qui réussissent à nous présenter ces bands de renommée mondiales ici, dans la région de Québec.
Samedi le 22 août présentait un volet très intéressant intitulé « ma première scène ». Malheureusement, je suis arrivée exactement au moment où ça se terminait mais on m’a dit que le concept avait connu un vif succès et une assistance nombreuse était présente. De jeunes musiciens s’inscrivaient sur le site de l’Événement l’Île en Blues, choisissaient une chanson blues à apprendre et, sous la supervision de Jay Sewall, la jouaient sur la scène avec son groupe. Selon Michel Rochette, l’organisation est très heureuse du volet « Ma première scène » et de la générosité de Jay Sewall. Il ajoute que c’était bon de voir la nervosité des jeunes, des parents et les sourires, les applaudissements et les cris de fierté une fois la chanson en branle avec le groupe de Jay.
À 19h, les gens qui commençaient à arriver en grand nombre ont pu apprécier Jay Sewall, harmoniciste et guitariste, gagnant du Lys Blues Hommage 2008 et qui travaille à propager le blues à Québec par ses jams et ses spectacles depuis de nombreuses années. Il a entamé la soirée avec son Cajun Blues Band puis a fait place à Alanom Blues Band, un groupe qui existait dans les années ’70 ce qui en fait, je pense, le plus vieux band de blues de la région. Le groupe s’était dissout mais a recommencé a faire des spectacles il y a quelques années à peine.
J’aime beaucoup ces musiciens, je les ai vus à quelques reprises et ils jouent à guichets fermés la plupart du temps. Mon mari qui les voyait pour la première fois a beaucoup apprécié aussi. La foule s’est faite de plus en plus dense sur le site à mesure que l’heure du spectacle approchait. Composé de 5 musiciens et de 2 choristes, le groupe fait plusieurs styles de musique et pige dans le répertoire de plusieurs bluesmen. Louis Simard, le chanteur joue aussi de l’harmonica, des percussions et de la guitare et le violon électrique de Marc Hivon apporte une note inattendue à l’ensemble. Composé de musiciens et choristes de talent, ce groupe est vraiment agréable à entendre.
Le dernier spectacle du festival recevait un natif de Beauport, Guy Bélanger qui a justement joué dans Alanom Blues Band à ses débuts. Bélanger a joué ses compositions et des pièces de blues accompagné de Gilles Sioui qui a fait quelques unes de ses chansons folk. Un très bon guitariste, André Lachance de Québec accompagnait le band. Le jeune musicien joue entre autre de la slide guitare à la Jeff Healey, sa guitare à plat au bout de sa courroie. Je ne connaissais pas ce jeune guitariste, ce fut une belle découverte. Ce bel ensemble de musiciens a été apprécié par la foule et le tout s’est terminé par 2 chansons au rappel.
Le son a été excellent tout au long des spectacles et j’aime beaucoup l’effet sonore que donne le toit du chapiteau, le son est captif et la manière dont il se réverbère donne une impression de plénitude, le tout orchestré par l’équipe de son qui a fait du très bon travail.
Michel Rochette le président d’honneur se dit très satisfait de l’événement, le choix des artistes est d’autant plus difficile qu’il se fait pour 2 soirs seulement, mais le pari a été gagné, le festival à remporté un succès de foule et toute l’équipe a le sentiment du devoir accomplit, d’avoir fait de bon choix en ce qui regarde la sélection des groupes qui ont offert de belles prestations
Bravo à tous les organisateurs, le dernier festival de la région s’est déroulé encore cette année sous le signe de la bonne humeur sur un site des plus agréables où je ne manque jamais, ça fait partie de mon pèlerinage annuel, d’aller faire un tour sur la grève pour admirer la vue sur le fleuve et la marina. Et j’espère de tout cœur que la tradition se poursuive…
photos sur Flickr
Kevin Mark à L’Évenement l’Île en Blues le 21 août en première partie de Lil E d and The Blues Imperials

Kevin Mark à L'Île en Blues le 21 août en première partie de Lil Ed and The Blues Imperials
Festival Beauport en Blues 2009- reportage
Les organisateurs du Festival Beauport en Blues peuvent se féliciter encore une fois puisque pour la 5ème année, le tout a été un succès et s’est déroulé rondement et dans la bonne humeur. Est-il besoin de souligner le temps exécrable qui accompagne tous les événements extérieurs cette année? Oui, pour dire que malgré le froid, le vent et le couvert de nuages à couper à la scie mécanique il n’y a pas eu de pluie sur le site pendant les 3 jours. Et vraiment, on est faits forts, l’agora de la Maison Girardin était très bien garnie pour tous les spectacles même sous le ciel très incertain.
Présentés par Michel Dubois, animateur de rue d’Auteuil à CKRL 89,1 les musiciens se sont succédé sur la scène extérieure et dans la salle Mgr Laval. Les premiers en lice pour commencer le festival sur une note très entrainante étaient Greenwood, un groupe de jeunes musiciens de Sherbrooke dont les 2 guitaristes sont les frères Joé et Kim Boisvert. Le toujours démonstratif Luc Jr Bélisle à la batterie et le nouveau venu à la basse, Sébastien H.B complètent le groupe. Lewis on the Rock a suivi pour nous présenter son rock’n roll et son boogie. La présence de Red Gauthier au sax a donné une belle couleur aux rythmes de Lewis Dave, jeune pianiste que l’on a pu apprécier à quelques reprises à la Grange Marcoux. Alexandre de Sève à la batterie et Marc-Olivier Pilon à la guitare étaient de la partie ainsi qu’un nouveau venu à la contrebasse, Loup-Daphné Beausoleil-Chaput.
Pour terminer cette première soirée plusieurs se sont déplacés dans la salle pour entendre un groupe que je voyais pour la première fois, le guitariste Marc Parent et Wang Dang Doodle de Montréal. J’ai beaucoup aimé ce que j’ai entendu, la salle était pleine et la foule dansait avec plaisir sous des rythmes blues.
Vendredi, Kevin Mark en 6-piece band a réjouit la foule pour ouvrir la soirée avec son spectacle toujours apprécié. Je connaissais le nouveau batteur de Kevin, Martin Laporte mais je le voyais pour la première fois dans le groupe et sa venue est vraiment une réussite. Puis le clou du festival, Big Jack Johnson a pris place sur la scène. Les gens un peu déçus au début par les mélodies disparates du bluesman de 69 ans se sont ravisés un peu plus tard quand le guitariste du Mississippi s’est réchauffé et a livré la marchandise avec de nombreux classiques du blues joués avec conviction jusqu’à ce que Richard Gosselin doive l’arrêter quelques minutes avant 23h pour respecter le règlement municipal et éviter des ennuis avec le voisinage. Le band a démontré une belle dynamique et les musiciens ont donné un très bon spectacle par leur attitude et leur talent. Le jeune batteur en particulier m’a impressionnée par ses mimiques et ses sauts enjoués tout au long de la prestation.
Le spectacle en salle était donné par Slim Wood à 23h et j’ai beaucoup aimé l’ambiance qu’il a installée en débutant. Des mélodies plutôt lentes qu’il a jouées au piano et que la contrebasse de Costa Zafiropoulos et le saxophone de Red Gauthier mettaient en valeur. J’ai quitté à regret vu l’heure tardive mais la salle était pleine et tous semblaient apprécier.
Samedi pour la dernière journée, les spectacles ont commencé à 17H avec Hit The Tree Joe, un groupe de Québec qui existe depuis plus de 10 ans et qui a maintenant un album disponible, First Hit. Le guitariste chanteur Jean Kennedy nous a donné un beau mélange de titres et de rythmes accompagné par le batteur Gilles Potvin, le bassiste Denis Germain et par une jeune et talentueuse saxophoniste, Laura Doyon.
Mon coup de cœur du festival suivait à 19h, J.W. Jones. Je sais, j’ai vu ce groupe à plusieurs reprises mais ils sont du genre « l’essayer c’est l’adopter » dans le sens où je ne me lasse pas de les entendre et surtout de voir J.W. Jones à la guitare avec son blues original et si bien joué. L’interaction des 3 musiciens soutient l’attention, ils passent du sérieux aux facéties et échangent leurs instruments dans une petite mise en scène comique.
À 21H, un concept monté par Jim Zeller, Harmonicarama, a fait vibrer la foule en présentant Jim Zeller, Nicolas Piguet et Craig Miller accompagnés de Jean Millaire à la guitare. Zeller a invité sur la scène Stéphanie Morin une jeune admiratrice qui joue aussi de l’harmonica. Ils ont tous deux entamé un émouvant Stand By Me et se sont attiré un tonnerre d’applaudissements. Ce fut un très beau moment. Le spectacle s’est terminé avec les 3 harmonicistes sur la scène. La salle Mgr-Laval s’est remplie une dernière fois pour le spectacle de Frede Freedom. Comme les autres soirs, j’ai assisté au début qui a semblé très prometteurs pour les amateurs de blues rock et j’ai quitté en félicitant Richard Gosselin pour la belle réussite de son équipe encore cette année.
Cliquez pour des photos, des vidéos suivront sous peu.
Lewis On The Rock, Grange Marcoux, 14 novembre 2008(archives)
La Grange Marcoux a commencé sa programmation automne-hiver en novembre avec des valeurs sûres pour les spectacles annoncés d’ici décembre. D’après le courriel d’Éric Morin de la Grange, le reste de la programmation devrait être dévoilé très rapidement. Ce ‘très rapidement’ laisse planer un mystère quant à la suite, est-ce que cette suite sera en décembre ou bien après les fêtes? Si c’est après les fêtes, ceci nous mène habituellement en février pour de nouveaux spectacles
Outre les 7 et 8 novembre avec Ricky Paquette qui, d’après ce que j’ai entendu dire de plus d’une source prend de plus en plus la tangente rock, la programmation annonce Alanom Blues Band le 28 novembre, groupe que j’ai vu au Festival Beauport en blues cet été et que j’ai beaucoup aimé. Le 12 décembre, Kevin Mark qui nous a tous enroulés autour de son petit doigt viendra nous présenter son spectacle accompagné de 5 autres musiciens. La seule valeur inconnue de l’automne était un nouveau venu à Québec, Lewis Dave et son band Lewis On The Rock.
Très belle découverte que ce jeune pianiste de 22 ans et ses musiciens Marc-Olivier Pilon à la guitare, Philippe Rodrigue à la basse et Alexandre De Sève à la batterie. Surtout fait de rock’n roll et Boogie Woogie avec quelques pièces plus lentes, le spectacle a été apprécié de la foule quand même nombreuse quand on sait que les amateurs sont parfois réticents à essayer du nouveau. Tous les musiciens sont bons, on a eu des solos de piano, guitare et batterie et Lewis Dave a joué de l’harmonica sur la pièce de ZZ Top ‘La Grange’ très réussie. À la lecture de sa bio, je vois que Louis-David ‘Lewis Dave’ Leclerc a une formation privée de plus de 10 ans et un DEC en batterie et a été batteur dans plusieurs groupes de blues, de jazz et de rock. J’aurais bien aimé le voir à la batterie aussi. Par contre j’ai beaucoup aimé Alexandre De Sève tout au long du spectacle et il a fait un solo impressionnant.
Lewis Dave est en préparation pour sortir son premier CD professionnel en 2009, le CD comprendra en majorité ses compositions sur des rythmes rock’n roll et boogie woogie. Il est en spectacle dans plusieurs endroits cet automne. Cet année, à Tremblant, Lewis On The Rock et King Melrose ((pianiste et chanteur) ont décroché la 2è place au Canada et 1ère place au Québec au concours de la relève du Blues au Festival International du Blues à Tremblant 2008.
Après le show, petite jasette avec les amis de blues, les musiciens relaxaient et cherchaient où aller finir la soirée. Marie-Christine avait amené Olivier, un copain qui venait à la Grange Marcoux pour la première fois et il eu l’air d’aimer pas mal ce qu’il voyait et entendait, comme Daniel, un compagnon de travail de Richer, et ses amis qui en étaient à leur première visite aussi, je crois. Le travail de contamination de la grosse méchante délicieuse piqûre du blues se poursuit sans relâche…continuons le combat…
http://www.myspace.com/lewisdaveontherock