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Le blues du Québec, le blues musique!

Reportage Duke Robillard au Grand-Théâtre de Québec le 14 oct. 2017.

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merci à Jean-François Desputeaux pour ses photos, toujours excellentes!

Duke Robillard nous a jazzé le blues hier au Grand-Théâtre. Avec son style bien reconnaissable, ce vieux routier du blues et sa fidèle équipe de musiciens ont donné une belle performance toute en ambiances feutrées. Tiré de son récent album Blues Full Circle, Shufflin’ and Scufflin (Youtube), un morceau instrumental a ouvert le spectacle, une des rare pièces où Brad Allen a utilisé la basse. Par la suite il nous a fait voir sa dextérité à la contrebasse pour ne revenir à la basse qu’en fin de soirée.

Robillard nous a ensuite présenté Jump the Blues for you (Youtube), une chanson tout à fait dans son style où les claviers de Bruce Bears se sont exprimé à loisir. Mark Texeira est à la batterie et mes amis amateurs de batterie ont beaucoup apprécié son jeu tout en douceur efficace. Le batteur joue souvent avec des balais métalliques pour donner sa couleur au son du groupe. Et mes amis amateurs de guitare m’ont confirmé que la guitare de Robillard était une Guttlin de fabrication belge.

Robillard, incommodé par un mal de gorge a ménagé sa voix en début de spectacle, mais une fois celle-ci réchauffée après quelques chansons, nous l’avons entendu tel que nous le connaissons. Jesse’s Blues (Youtube), un beau slow instrumental, lui a donné ce répit pour lui permettre de revenir en force pour la suite.

Celui qui a, dans une carrière de plus de 50 ans,  fondé Roomful of Blues et  fait partie des Fabulous Thunderbirds, entre autres projets musicaux, a aussi rendu hommage aux plus grands avec des pièces de T-Bone Walker (Hard Way, You don’t Love me and I don’t even care Youtube), Muddy Waters (Gypsy Woman, Youtube) et B.B. King.

I’ll always Be in Love With You, datant des années ’40 où elle était jouée par des bands dans la région de Kansas City nous a bien montré le côté jazz de Robillard.  Une pièce du début du siècle passé, Avalon (youtube) a terminé la soirée pour le rappel en nous présentant des solos de tous les musiciens.

Ce fut une très agréable soirée qui m’a permis de renouer avec le blues en douceur, avec ce style de Robillard et de ses musiciens qui nous laissent apprécier leur jeu et qui m’a donné l’occasion de revoir les amis trop longtemps perdus de vue.

Pour ceux qui veulent prolonger l’écoute, voici une pièce où Robillard fait montre de toute sa dextérité: Blues A Rama. où  il rend hommage à plusieurs grands guitaristes.

J’ai bien aimé le commentaire qui dit: « après 8 mois à étudier ce vidéo, je peux dire que je maitrise à la perfection les expressions faciales, maintenant je me mets à la guitare »… 🙂

15 octobre 2017 Posted by | blues, reportages | , , , | 2 commentaires

• Reportage de Christian Lavoie, Big Blues Bender Las vegas 2017 : Tout Simplement Fantastique!

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merci à Christian qui nous fait rêver, sa conjointe Éliane et lui sont des vrais amoureux des voyages et du blues, voici son article sur ce prestigieux festival:

Si l’an dernier le cinquantième anniversaire de naissance de ma conjointe avait servi d’incitation pour assister au BBB, je dois vous avouer que n’avons aucun argument pour justifier notre présence une deuxième année d’affilée à l’événement sinon que nous voulions être bien certain que nous n’avions pas rêvé pendant cinq jours en Septembre dernier…

Il serait très injuste de comparer le BBB avec tout autre festival de blues se tenant sur la terre ferme. Il n’y a que la fameuse croisière (LRBC) qui a lieu deux fois par année qui se compare au BBB par sa programmation et son envergure. Il faut tenir compte du fait que l’idée de présenter un festival dans un casino de Las Vegas est assez originale en partant. TOUS les casinos sont très illuminés et bruyants par leur raison d’être soit de très nombreuses « machines à sous », table de jeux,  restaurants, bars, etc…Mais ce qui pourrait sembler être démotivant pour certains devient un incitatif pour beaucoup d’autres. La preuve ? Cette cinquième édition du BBB était la deuxième de suite présentée à guichet fermé. Et la présence de plusieurs amateurs rencontrés l’an dernier prouve hors de tout doute qu’il est très difficile de ne pas revenir au BBB. Je tiens à préciser que les Canadiens et plus spécifiquement les Québécois y étaient beaucoup plus nombreux que l’an dernier. La présence des Monkey Junk, du Paul Deslauriers band ainsi que Dawn Tyler Watson accompagnée du Ben Racine band n’est certes pas étrangère à cela. Mais il y a encore plus… Lire la suite

13 septembre 2017 Posted by | blues, communiqués, festivals 2017, reportages | , , | 3 commentaires

• reportage Mississippi Heat au pub Limoilou le 8 avril 2017.

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Pour sa dernière journée le festival Reconnaissance qui soulignait les 10 ans de blues au pub Limoilou accueillait Mississippi Heat. Quel beau moment nous avons passé! Une soirée mémorable, une ambiance blues à chaque seconde, livrée avec brio. Pierre Lacocque, le leader du groupe est à l’harmonica, toujours attentif, fait surgir l’émotion avec ses solos magnifiquement intégrés. Autant que son guitariste Michael Dotson, un vétéran de la scène blues de Chicago qui a été 6 ans avec Magic Slim. Étant auteur compositeur lui-même Michael apprécie faire partie de Mississippi Heat pour contribuer à la création puisque ce groupe présente principalement du matériel original en spectacle. Côté guitare, nous avons été gâtés avec ce musicien et chanteur, qui nous présenté plusieurs chansons incluant de ses compositions, le tout enrobé de solos brûlants.

À la basse, le jeune  Brian Quinn qui fait partie du groupe depuis 2011 a une attitude plutôt réservée mais un jeu tellement efficace et bien dosé que l’on ne peut que remarquer sa contribution à la richesse de la rythmique. Tout comme Terence Williams à la batterie, détendu et souriant, qui est d’une efficacité sans faille dans son jeu élaboré mais discret qui s’intègre à merveille dans le son d’ensemble. Celui-ci remplace Kenny Smith, le batteur régulier du groupe, principalement dans les voyages en Europe et au Canada.

Ces 4 musiciens accompagnent la chanteuse Inetta Visor qui est avec le groupe depuis 2001, Inetta est en nomination pour le Koko Taylor Award comme meilleure chanteuse blues traditionnel aux Blues Music Awards 2017 à Memphis. Cette femme a une voix superbe, chaude et envoutante. Elle et le guitariste se partagent les chansons. Après une intro instrumentale, Inetta monte sur scène pour quelques chansons puis Michael Dotson prend la relève pour quelques autres. Je trouve l’harmonie du groupe excellente mais quand Mme Visor est présente, la cohésion réussit à monter d’une coche, il s’ajoute un moelleux dans le rythme qui nous séduit à chaque fois.

On ne veut pas savoir l’heure, on ne veut pas que ça finisse tellement on a du plaisir à chaque chanson, la foule appréciait chaque moment, les ovations fusaient spontanément. Nous avons eu une superbe soirée pour clore ce festival Reconnaissance dont les 3 jours ont été très appréciés. Merci à Mike Deway et au pub Limoilou.
https://www.facebook.com/Pub-Limoilou-Blues-Bar-206427692722084/
http://mississippiheat.net/
merci à Pierre Ménard pour les photos
http://www.beauportrait.com/

9 avril 2017 Posted by | blues, reportages | , , , | Laisser un commentaire

• reportage de Nathalie Leblond, Victor Wainwright au Petit Champlain le 6 avril 2017.

L ‘excellent pianiste de Savannah en Georgie, Victor Wainwright est venu réchauffer la salle du Théâtre Petit Champlain ce jeudi 6 avril 2017. Quand M.Bonheur débarque en ville, vous pouvez vous assurer d’une soirée exaltante. Il est impressionnant, divertissant et passionné ! Avec sa bouille sympathique, son sourire ravageur et sa prestance incroyable sur scène, il se donne corps et âme sur son clavier pour nous épater. Accompagné de ses The WildRoots d’excellents musiciens dont Terrence Grayson à la basse, Patrick Harrington à la guitare et Billy Dean au tambour. L’ambiance devient tout de suite festive et les gens sont emballés dès les premiers instants…

La moitié de l’audience était à leur première rencontre avec lui et ils ont découvert cet artiste au talent incommensurable et à sa bonne humeur contagieuse. Victor nous raconte son histoire, des anecdotes cocasses et comiques. Élevé dans un univers musical où  ses parents, grand-père étaient des musiciens professionnels. Il n’en fallait pas plus pour qu’il tombe dans le même univers. Avec son style Boogie-woogie Blues, il est unique et nous sommes choyés. Il nous joue de ses derniers albums Alabama jubillee, Who do you love une belle reprise de Bo Diddley où il nous invite à chanter avec lui, Dont forget about my money une de ses nouveautés ainsi que plusieurs autres. La très belle pièce Same old blues de Freddie King à la manière Wainwright était sublime, le solo de guitare allongé et fuselé de main de maître par Pat Harrington était d’une intensité à fendre le rock… Victor qui vient terminer cette prestation sans micro avec sa voix granuleuse et éraillée. C’était une performance touchante à souhait.

Couronné à plusieurs reprises comme meilleur pianiste au Blues Music Award, récipiendaire du prestigieux prix  »BB king entertainer of the year » en 2016 ainsi que plusieurs de ses albums qui gravitent dans les 10 meilleurs albums au Billboard. Je l’avais entendu dans les dernières années dans plusieurs festivals de blues au Québec avec plusieurs autres artistes avec lui sur scène. Suivez-le sur son site internet et ne manquez pas son retour au Québec sous peu.

Assister à un spectacle de Victor Wainwright c’est la meilleure thérapie de bonheur qui soit… la vie est joyeuse, festive ce n’est que du plaisir !

Nathalie Leblond pour TatieBlues

http://www.vwwroots.com

http://www.theatrepetitchamplain.com/spectacles

 

8 avril 2017 Posted by | blues, reportages | , , , | Laisser un commentaire

• reportage Biscuit Miller and the Mix au pub Limoilou le 7 avril 2017.

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Pour sa deuxième soirée, le festival Reconnaissance du pub Limoilou nous a fait faire une autre belle découverte avec Biscuit Miller and the Mix. Habituellement composé de 4 musiciens, le groupe était en formule trio avec Bobby « B » Wilson à la guitare et Dr. Love (Myron Robinson) à la batterie. Le leader du groupe, l’homme au sourire éblouissant, est Dave « Biscuit » Miller à la basse. Il a été pendant 10 ans le bassiste de Lonnie Brooks décédé la semaine dernière et a fait la chanson Watchdog en son honneur. La bonne humeur régnait sur la scène avec le dansant et souriant bassiste qui laissait beaucoup de place à son excellent guitariste. Quand on entendait « play the blues » pendant une chanson on savait qu’on était parti pour un solo intense à la guitare, souvent joué en finger picking sur une guitare Heritage. Ces guitares  sont fabriquées à Kalamazoo au Michigan où habite Bobby Wilson, dans l’atelier même où est née la compagnie Gibson. Gibson ayant quitté Kalamazoo, quelques anciens employés ont acquis un espace dans l’ancien atelier et ont continué la fabrication artisanale de guitares, d’où la ressemblance entre les deux modèles.

Bobby B. a chanté quelques chansons d’une voix magnifique. Dr. Love a aussi chanté et les 2 musiciens accompagnaient à la voix tout au long du spectacle. Des longs slows brulants aux boogies dansants, Biscuit est toujours attentif et soutient le rythme à la basse sans en rajouter dans le spectaculaire. Un invité spécial a été demandé sur la scène, Pépé, harmoniciste de Québec qui joue dans le groupe de Vèro, a ajouté une ambiance survoltée dans la salle avec ses accompagnements sur Hoochie Coochie Man et quelques autres pièces et sa performance a été chaudement applaudie.

Après une première partie de près de 2 heures, les infatigables musiciens sont revenus sur scène, invitant Mike Deway et Pépé, pour des duels et solos à la guitare et à l’harmonica qui ont encore soulevé la foule. Entre autres, la chanson Mr DJ dédicacée à Michel Dubois (rue d’Auteuil à CKRL) où Mike, Pépé et Bobby B. ont mis le feu sur la scène. J’ai quitté peu avant 1 heure du matin et tout le monde s’amusait encore à plein régime.

http://www.biscuitmiller.com/index.html

https://www.facebook.com/Pub-Limoilou-Blues-Bar-206427692722084/

le festival se termine ce soir, le 8 avril avec nul autre que le légendaire groupe Mississippi Heat!

8 avril 2017 Posted by | communiqués, festivals 2017, reportages | , , , , | Laisser un commentaire

• reportage Dione Taylor au pub Limoilou le 6 avril 2017.

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Contrairement à la météo extérieure, le temps était vraiment beau sur la scène du pub Limoilou pour le Festival Reconnaissance marquant les 10 ans de blues de l’endroit. Dione Tylor, qui, au cours de sa carrière, a fait des albums jazz. nous présentait son « prairie blues » accompagnée à la slide guitar par Sean Pinchin et, ce qui aurait pu sembler un duo improbable s’est avéré un match parfait, la chimie entre les deux artistes étant au rendez-vous tout au long de cette première partie de la soirée. Native de la Saskatchewan, Dione, fille de pasteur, vient d’une famille où tout le monde chante et joue d’un instrument à l’église. Dione Tylor a commencé à jouer de l’orgue à 4 ans.

Nous avions vu Sean Pinchin à Donnacona et nous connaissions son talent incisif à la slide. Muni de sa guitare et d’un simplissime instrument de percussion à chaque pied, il a magnifiquement mis en valeur les compositions de Dione Tylor. Celle-ci nous présentait ses chansons tirées en majorité de son récent album Born Free, en nous expliquant avec sensibilité les sentiments qui avaient motivé leur création. Les droits de l’homme, l’amour, la liberté, la justice sont parmi les thèmes de ses titres à saveur gospel teintées de delta blues. En plus de ses compositions elle nous a présenté des chansons de Joan Baez (Ain’t Gonna Let Nobody), Stevie Wonder (Higher Ground), Robert Johnson (Walking Blues). La chanteuse a une voix magnifique, une présence chaleureuse et souriante sur scène.

La deuxième partie de la soirée se déroulait en full band avec Sean Pinchin, Mike Deway et ses musiciens, Louis Fernandez à la basse et Philippe Bernatchez à la batterie. Un accompagnateur de Ms Taylor est venu faire quelques pièces à la basse alors que Louis Frenandez prenait la place de Mike à la guitare. Pinchin a laissé sortir toute l’énergie du blues pour de beaux solos et duels avec Mike Deway. Ms Taylor est aussi venue participer et, nous faire jouer ces beaux standards tels que Before You Accuse Me, Sittin’ On the Dock of the Bay et Chain of Fools, Superstitious (le solo de sax de Pierre Tessier était remarquable) avec autant de talent de la part des musiciens et une telle présence chaleureuse sur scène de la part de la chanteuse a compté parmi les excellents moments de la soirée.

Une belle soirée où nous avons bénéficié de facettes différentes des artistes invités qui ont su nous captiver de toutes les façons.

le festival Reconnaissance se poursuit les 7 et 8 avril.

http://www.dionetaylor.com/#

http://seanpinchin.ca/

http://www.mikedeway.com/

https://www.facebook.com/Pub-Limoilou-Blues-Bar-206427692722084/

7 avril 2017 Posted by | blues, festivals 2017, reportages | , , , | Laisser un commentaire

• Reportage de Nathalie Leblond, Sommet blues Acoustique à l’Anglicane le 9 mars 2017.

Jeudi le 9 mars avait lieu à l’Anglicane à Lévis l’un des six spectacles prévus dans le cadre de la deuxième éditon du Sommet Blues Acoustique dirigé de main de maître par Guy Bélanger.

C’est dans une salle pleine et un public conquis d’avance, que l’Américain de renommée internationale et récipiendaire de nombreux prix et nominations au prestigieux Blues Music Award  ouvre le bal.  Doug MacLeod muni de sa Dobro avec une finesse captivante et son  doigté agile  nous transporte….et la très belle œuvre The Sun Shine Down My Way n’a fait que nous émouvoir. Un tantinet comique et attachant, il nous raconte ses chansons … Et Guy Bélanger l’a  rejoint sur scène pour l’accompagner de ses douces vibrations sonores qui nous touchent tant.

Paul Deslauriers poursuit ensuite cette première partie avec un Going down slow acoustique. Il est apparu sur scène souriant et heureux. Sa voix puissante, rugissante et son habile motricité, a fait de lui l’un des meilleurs artistes blues à nous représenter au International Blues Challenge de 2016 où  il s’est classé 2eme  parmi plus de 100  quelques concurrents.  Et en plus de ramasser tous les honneurs au dernier Maple Blues Award 2017. Love in vain à la manière Deslauriers fut allongée et pleine de subtilités raffinées.  Guy l’a rejoint, histoire de mettre encore plus de  » thrill  » à cette prestation.

Le début de la  deuxième partie de ce spectacle, c’est Guy qui l’assume…avec André Lachance aux guitares et voix et Marc André Drouin à la basse et section rythmique. C’est avec émotion et sensibilité qu il nous livre la très belle pièce instrumentale de son nouvel album  Traces & Scars  »My dearest friend » dédiée à son ami des 42 dernières années parti mettre le party   au paradis l’automne passé… Bob Walsh. Oufffff il a les yeux dans l’eau et le coeur palpitant. Dès les premières notes, il nous enivre et entraîne avec lui dans cette effusion de tendresse.  Il regarde vers le ciel et lui offre le plus bel hommage qui soit. Wow…. que  de frissons et d’émotions… Maîtrisant son harmonica avec perfection, les notes puissantes qui sortent sont attendrissantes et senties.  Paul et Doug le rejoignent et la fête continue. À tour de rôle, tous les musiciens chantent, jouent et se challengent entre eux. Et que dire du rappel à quatre voix, la pièce d’Harry Manx Take this hammer. Sublime ! Le blues au Québec est en plein essor, du talent, des voix et des mélodies vivantes. Nous laisserons une marque indélébile dans cette communauté musicale. Reste à nous de propager, de partager et d’assister à ses concerts accessibles et s’imprégner de cette musique qui vient directement des tripes.

Comme M. MacLeod l’avait prédit et souhaité, vous avez touché notre tête, notre cœur et surtout notre âme…. Cette soirée était composée de plaisir, d’amitié, d’amour et d’une  belle passion pour le blues.

Il reste quelques spectacles encore à ce sommet blues … Allez’y , manquez pas ça !

Nathalie Leblond pour Tatieblues

https://www.youtube.com/watch?v=tX6cDMujtT8

http://www.guybelangermusic.com/

https://www.pauldeslauriersband.com/home

http://www.doug-macleod.com/

11 mars 2017 Posted by | blues, communiqués, reportages | , , , , , , | Laisser un commentaire

• Reportage Jordan Officer au Petit Champlain le 26 janvier 2017.

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jordan-officerTexte Nathalie Leblond, photos Josée Tremblay, merci à vous deux, magnifiques texte et photos!

Céline
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Jordan Officer

Ce 26 janvier 2017, c’est dans le décor féerique de la rue Petit Champlain au théâtre du même nom que se produit Jordan Officer. La salle est pleine, en attente de découvrir ou redécouvrir ce virtuose de la guitare.

Décor sobre, éclairage feutré sans artifices. Timide et souriant, il entre sur scène seul pour quelques instants, histoire de promouvoir son talent. Il nous présente Blue Skies son dernier album. C’est différent, Western swing, blues, Delta Blues le tout à connotation jazz, c’est diversifié et plaisant à entendre. Nous sommes conviés à une soirée particulière où  on se sent transportés au début du siècle jusqu’à la fin des années 60 avec des chansons revisitées comme Got you on my mind, Takin’off, Blue Skies (Tom Wait) I’m all alone (Bob Wills) et plusieurs autres, accompagnées d’anecdotes racontées par Jordan. Tout ce qui l’a séduit, motivé et transmis, il nous le redonne sur scène. Depuis ses tous débuts avec le Stephen Barry Band et par la suite avec Suzie Arioli, il a pris de l’assurance. Il se permet des duels avec son batteur Alain Berger et de son bassiste Serge Raynolds qui troque sa basse pour la contrebasse ou la guitare acoustique. Ils ont aussi de magnifiques voix qui accompagnent Officer pour ce voyage dans le temps.

Les gens sont captifs devant ce déferlement de notes, d’accords et de jeux manuels. Il excelle dans son domaine, son passage dans le jazz est tangible. Il étire et improvise abondamment. Tout en finesse, il maîtrise son instrument avec subtilité.  Parcourant le Québec, Les États-Unis et l’Europe, il ne laisse personne indifférent à son talent. Il joue à guichet fermé à plusieurs reprises au Festival de jazz de Montréal. En 2010, il est couronné au Félix pour l’Album de l’année Jazz création ainsi qu’une nomination à l’ADISQ en 2014 à titre du Spectacle de l’année Anglophone.  Il possède une voix sobre, juste et calme. Jordan Officer est différent, original et talentueux.  Un nom à retenir et surtout à mettre à vos agendas !

Le Théâtre le Petit Champlain a ré ouvert en octobre dernier  après s’être refait une beauté à plus de 1,8 million avec une programmation dont certains spectacles affichent déjà complet. Le volet Blues attend prochainement Angel Forrest, Dawn Taylor Watson, Victor Wainwright et Guy Bélanger pour consulter la programmation complète, visitez leur site internet.

Nathalie Leblond pour TatieBlues

Crédit photos Josée Tremblay

http://www.jordanofficer.com/

 http://www.theatrepetitchamplain.com/spectacles

30 janvier 2017 Posted by | blues, communiqués, reportages | , , , , , | Laisser un commentaire

• Salut Bob! hommage à Bob Walsh le 19 janvier 2017 au Petit-Champlain.

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sans-titre

Texte Nathalie Leblond, Photos Jean-François Desputeaux, merci à vous deux, magnifiques texte et photos!

Céline

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C’est au Théâtre Petit Champlain ce 19 janvier 2017 que nous étions conviés à une belle célébration musicale pour saluer le charismatique et regretté Bob Walsh décédé l’automne dernier. Tous ses proches, camarades et amis qui constituaient sa famille blues de Québec étaient sur scène pour honorer son parcours musical d’où il a laissé un prestigieux héritage blues.

Peter Shonk, Mike Deway et Gilles Sioui ont l’honneur d’ouvrir avec Further on up the road dans une salle bondée. S’amène par la suite David Cordy tout en douceur avec sa guitare acoustique nous racontant l’histoire d’un bateau et d’un poney…. Véro et Pépé arrivent sur scène et continuent à nourrir l’ambiance festive de cette fête. Géatan Racine s’y joint …. The thrill is gone. Harold Boivin de concert avec Steeve Tremblay ainsi que  le claviériste Dan Gaudreau qui surfe sur son clavier et plane en même temps sur le piano. Le groupe OverEasy eux aussi à leur façon, ont mis leur touche personnelle à cet événement.

Jay Sewall  ouvre cette 2 em partie soutenu de Jean-Fernand Girard, Bingo Deslauriers et Jean Cyr. Connecté à son âme, levant les yeux au ciel, il joue avec son cœur cette hymne à l’amour…  s’en suit I’m a Bluesman. Et nous tous à l’unisson, on l’accompagne. Quel bel endroit, ambiance feutrée pour sympathiser au rythme du son blues.

Lucie Lachance pleine énergie accompagnée de Guy Bélanger à l’harmonica  nous lancent Hit the road jack et Little by little. Max Summer, Isabelle et Charlie qui eux aussi contribuent à cette communion collective. Mais la fabuleuse prestation de Valérie Clio et Guy Bélanger touchant comme toujours Summertime a chaviré l’audience, ne pouvait que s’en suivre d’une ovation. Ouffff que c’est intense… On repart avec Je voudrais être noir. Je ferme les yeux et j’entends Bob chanter, ça me fait sourire. Jean- Pierre Desrochers et Gilles Sioui s’installent pour le temps d’un Call the doctor et Ain’t no sunshine. Tous à leur tour reviennent sur la scène histoire de se laisser aller de duel en solo. Et tous ensemble rassemblés pour cette belle finale, Stand by me. Que j’en aurai écouté davantage… 

Immense bravo et merci aux Productions Bros, Gilles Sioui et tous ses amis, Raymond, le staff et tous ceux que j’aurais oubliés pour la réussite de ce collectif.

Cette soirée dédiée aussi à Mady, sa conjointe fut magnifique, colorée et à l’image de ce grand musicien. Récipiendaire de distinctions honorables, avec sa voix éraillée et particulière, il a su parcourir le monde et faire longue route tout en s’entourant d’amis fascinés et passionnés, comme lui, donnant à plusieurs leur première chance… Une belle célébration d’amitié et d’amour à la hauteur de ce grand homme qui était touchant et plein de bonté. Répétant Jay Sewall… Hey Bob, I know you’re there !

Nathalie Leblond pour TatieBlues

Crédit photo Jean-François Desputeaux

 

22 janvier 2017 Posted by | blues, reportages | , , , , , | Laisser un commentaire

Collaboration de Christian Lavoie: Big Blues Bender 2016: La magie de Vegas au service du blues.

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big blues benderUn grand merci à Christian pour ce magnifique article sur leur expérience, à lui et à Éliane à Las Vegas! n’est-ce pas que ça donne le goût d’y aller?

Désirant souligner de façon spectaculaire les 50 ans de ma conjointe,je décidais en Mai dernier de l’amener au Big Blues Bender de Las Vegas qui tenait sa quatrième édition du 8 au 11 septembre . L’idée est très simple :Offrir aux amateurs de blues une programmation du tonnerre en ayant qu’a utiliser l’ascenseur pour se déplacer d’une scène a l’autre….

Présenté au casino Plaza du « vieux » Las Vegas,le festival profite de la proximité de la magnifique rue Fremont qui se trouve tout juste face au lobby de l’hôtel.Ayant eu l’immense privilège de participer a la légendaire croisière de blues (LRBC) en 2013,je peux vous assurer que le BBB n’a pas grand chose a envier de celle-ci sinon le grand luxe qu’offre toutes les croisières.Mais côté programmation,chaleur,ambiance et complicité avec les musiciens,le BBB fut tout a fait fantastique.Quatre scènes sont mises a la disposition des musiciens dont deux superbes salles de spectacle,en plus d’une scène extérieure située près d’une immense piscine,offrant ainsi aux amateurs la possibilité d’apprécier les prestations au frais.Facteur non négligeable puisque le mercure atteint les 40 degrés C tous les jours dans la ville du vice…Et du septième étage,la vue sur Fremont est magnifique.

Les spectacles s’échelonnent de midi jusque très tard en soirée se terminant toujours par les légendaires jams.Comme pour la croisière,les musiciens sont d’une générosité sans fin sur les scènes et en dehors de celles-ci.La grande gentillesse de tous ces maniaques venus de partout en Amérique partager leur passion est telle que même les très nombreuses présences dans l’ascenseur devenaient une raison d’échanger et de festoyer.

La programmation est très dense.Il faut parfois sacrifier un début ou une fin de spectacle au détriment de l’autre.Je vous invite fortement a consulter le site du festival pour constater par vous même l’ampleur et la qualité de cette programmation..Parmi ceux qui se mérite une note parfaite (ou presque),je soulignerai les performances sans faille de : John Nemeth,impeccable en trois occasions.Beth Hart sublime!Jarekus Singleton magistal en deux occasions.Quel band!Samantha Fish très spectaculaire.Jane Lee Hooker ,composé de cinq jeunes demoiselles fut carrément explosif.Et quelle gentillesse tout au long du festival.MR. Sipp ,le Chuck Berry du blues, J.D. & the Straighshot (toute une découverte),Betty Fox (son intensité était telle que je m’inquiétait pour sa santé),Mike Zito omniprésent, Monkey Junk d’Ottawa qui ont été ovationné,Anthony Gomes intense comme jamais,Bernard Allison,Delgado Brothers..etc…etc…Je ne peux conclure ce segment sans souligner la participation marathonienne de la part du Bender Brass Band (jimmy Carpenter,Randy Oxford Doug Wolverton et la charmante Deena Bogart) qui était partout…ÉPOUSTOUFLANT!

Pour vous donner une idée de la popularité de l’événement,il semble que nous étions 1,900 maniaques de blues présents au Plaza et,la direction du festival annonçait au dernier jour du festival que plus de la moitié d’entre eux avaient renouvelé leur réservation pour la cinquième édition.

Assister au BBB fut une expérience tout a fait sensationnelle. Si j’avais qualifié la croisière de nirvana pour l’amateur de blues et bien le BBB serait disons la quinte flush royale pour celui-ci….Allons-nous y retourner?Les paris sont ouverts…D’ailleurs,un sentiment très bizarre nous habitait lorsque l’avion a quitté le sol désertique du Nevada.Elle était censé nous ramener a la maison mais,nous avions l’impression de la quitter.

19 septembre 2016 Posted by | blues, festivals 2016, reportages | , , , , , | 3 commentaires

Reportage Trois-Rivières en blues 18-21 Août 2016 par Christian Lavoie.

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trois rivUn grand merci à Christian Lavoie pour son excellent article! pour plus de photos, visitez le site Facebook du festival

« Trois-Rivières en blues huitième édition 18-21 Août 2016 »

Pour la deuxième année consécutive le comité organisateur du TREB profitait du nouvel amphithéâtre Cogéco où avaient lieu les spectacles de plus grande envergure de cette huitième édition. La présence de plusieurs artistes de réputation internationale prouve que le TREB a atteint un prestige très enviable. De plus, la scène acoustique de la rue Badeaux accueillait elle aussi pas moins de treize spectacles  samedi et dimanche, sans oublier les nombreuses représentations dans les différents bars du superbe centre-ville de Trois-Rivières. Dame nature fut très collaboratrice jusqu’au dimanche alors que la pluie a forcé la direction à déménager les prestations prévues dehors dans un local de la rue Hart. En moins d’une heure les artistes ont pris d’assaut la scène de rechange et aucun spectacle ne fut annulé. Un énorme bravo à toute l’équipe pour cet exploit.

Point de vue appréciation des spectacles, commençons par ceux du jeudi soir alors que l’on avait confié le coup d’envoi à la figure emblématique du blues au Québec : Angel Forrest. Celle-ci était accompagnée par huit des onze guitaristes figurants sur son plus récent album. Un départ canon qui a tenu les nombreux amateurs en éveil du début à la fin…Je suis demeuré sur mon appétit par la performance de Sugar Ray Rayford, raison de ma présence au TREB en ce jeudi. Complètement éblouit par ce dernier deux ans de suite à Tremblant, Rayford s’est contenté de puiser dans les nombreux classiques du blues n’interprétant que 2-3 titres de son excellent album et passant le plus clair de son temps dans la foule ou, s’amusant à distribuer maints colliers aux spectateurs. Un peu décevant quand on connait le gars….

Vendredi soir. Southern Hospitality, composé entres autres de Victor Wainwright, JP Soars et Damon Fowler furent à la hauteur des attentes. Très bon spectacle!!!! Colin James a par la suite offert une des performances les plus électrisantes de tout le weekend. La grande majorité des amateurs parlaient de ce spectacle avec grande admiration n’hésitant pas à déclarer qu’il avait probablement volé la vedette a Kenny W.S. Pour faire simple, James et son band ont mis la pédale au plancher dès le début et n’ont jamais regardé derrière. Une véritable bombe. Kenny Wayne Shepherd fut, à mon humble avis, excellent lui aussi. Il laisse cependant peut-être un peu trop d’attention sur son chanteur Noah Hunt. Ce dernier est solide mais, Shepherd est celui que les fans veulent voir au-devant de la scène. Tous les hits du jeune guitariste furent par contre du programme et son « Heat of the sun » vers la fin du spectacle fut éblouissant. Un moment fort du festival….

Samedi soir. L’ancien guitariste des Royal Southern Brotherhood, Mike Zito, lançait les festivités en compagnie de son band, The Wheel, et de l’imposante Alexis P. Suter. La voix de cette dernière est absolument indescriptible et Zito s’est vite chargé de nous rappeler qu’il peut très bien s’imposer même sans les RSB. Un spectacle sans faille offert par des artistes au sommet de leur art…Le gars d’la place, Steve Hill, s’est ensuite amené avec son fantastique one man show et je dois vous avouer que même si j’ai eu l’opportunité de voir ce spectacle en plusieurs occasions , je demeure toujours estomaqué par cette prestation hors du commun…Chapeau!!!! Le vénérable Jon Kay & Steppenwolf clôturaient les activités de l’amphithéâtre Cogéco pour cette huitième édition et la prestation fut étincelante. Kay est toujours en très grande forme et tous les hits du légendaire groupe furent interprété de brillante façon et surtout, accompagné d’un montage vidéos et photos sublime relatant la superbe carrière de ce band. La synchronisation entre les images vidéo d’antan et l’interprétation sur la scène était stupéfiante. Du jamais vu!

Je n’ai pas assisté à toutes les prestations acoustiques sur la rue Badeaux et au local rue Hart mais j’aimerais souligner l’excellent travail de sonorisation effectué aux deux endroits. J’en profite aussi pour saluer les très solides performances de Pat (Loiselle) et Riot, notre Mo Blues national et ses comparses de South Breeze, une Suzie Vinnick formule trio tout à fait sublime et un JP Soars Gypsy jazz époustouflant, lui aussi en trio…Le dimanche, après un bon départ avec le blues from Bel-ville à l’extérieur,les spectacles suivants furent présenté comme précisé plus haut, à l’intérieur. Stephen Barry band, toujours fiable. Soulback, bon band de Trois-Rivières mené par une chanteuse très impressionnante. Un Sean Chambers que j’ai très apprécié sur cette scène  près du public. Monkey Junk furent de nouveau absolument génial et la présence de Steve Hill pour deux pièces n’a fait qu’ajouter un peu de piquant à une prestation déjà magique. Le Ben Racine Band accompagnait les deux magnifiques chanteuses que sont Dawn Tyler Watson et Angélique Francis. Le début du spectacle fut électrisant mais la fatigue accumulée durant la fin de semaine faisant son apparition, il nous a fallu abdiquer après quelques titres.

En résumé, c’est avec beaucoup de regrets que nous avons dû quitter Trois-Rivières après quatre magnifiques journées de blues. Entourés de nombreux amis dans cette magnifique ville, nous nous sommes promis d’y revenir l’an prochain. De très sincères félicitations à toute l’équipe de ce festival devenu un incontournable tant par sa diversité que sa qualité de programmation. BRAVO!!!!

24 août 2016 Posted by | blues, festivals 2016, reportages | , , , | 2 commentaires

reportage Festival de Blues de Donnacona dimanche 14 août 2016

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donnacona bluesLa 11è édition du festival de blues de Donnacona est déjà du passé et, elle aussi, laissera de merveilleux souvenirs à ceux qui y ont assisté. La dernière journée s’est déroulée à l’aréna, bien à l’abri et à la chaleur, le temps extérieur étant incertain, frais et humide. Bien sûr, le charme des spectacles à l’extérieur était amoindri mais j’ai trouvé que les avantages dépassent de beaucoup les inconvénients quand la météo n’est pas au rendez-vous.

L’harmoniciste Jay Sewall, une institution du blues dans la région connu et apprécié pour ses jams de longue date où il a donné la chance à plusieurs musiciens amateurs d’évoluer, ouvrait la programmation avec son blues de la Nouvelle-Orléans. Il  a demandé qui voulait jouer de la planche à laver et la scène s’est remplie de volontaires de tous âges ce qui a donné un beau moment de partage.

Drew Wilson d’Ottawa a fait sensation avec sa slide et son jeu électrisants. Les gens ont beaucoup aimé ses rythmes blues et sa voix avec laquelle il n’aurait aucune difficulté à faire un hommage à Bob Dylan tellement elle est ressemblante. Mike Turenne, son bassiste, dit que Nelson se fait régulièrement faire la remarque et, cela va sans dire, il le prend pour un compliment. Steve Trecarten est au saxophone et André Ferraton à la batterie, le quatuor nous a donné un beau moment de blues.

Shawn McPherson & the Jive Band a continué la soirée et c’est une belle découverte pour plusieurs que ces jeunes passionnés pour le blues des racines, qui ont une belle dynamique sur scène. Shawn McPherson a un excellent jeu à l’harmonica et une superbe voix faite pour le blues, Gabriel Ashkinadze est à la basse, Alexandre De Santis à la batterie, Olivier Dauphinais et Danik Lebrek sont à la guitare. Le groupe veut continuer de découvrir et faire vivre le blues authentique et ils y mettent une belle passion. Les Sonny Boy Williamson et Little Walter sont leurs modèles tout comme Rick L. Blues présentement hospitalisé à qui ils ont dédié une chanson. Ils sont à la création d’un second album et ils ont reçu un accueil très chaleureux de la foule.

Le maire a ensuite pris la parole pour, entre autre, nous inviter à la prochaine édition et le président du festival Pierre Soucy a remercié les commanditaires, les collaborateurs, le directeur de la programmation Yannick Lambert, les bénévoles et les amateurs sans qui cette belle réussite n’aurait pas lieu. Il nous a lui aussi donné rendez-vous pour l’édition 2017.

Angel Forrest avait le dernier mot de l’édition 2016 et, avec 3 guitaristes, Ricky Paquette, Jean-Sébastion Chouinard et Denis Coulombe, elle venait nous présenter ses succès et son excellent récent album (article ici). Coulombe crée une rythmique sans faille avec sa guitare électrique acoustique bien secondé par le batteur et Chouinard et Laurent y vont de leur solos endiablés, la voix et la belle énergie sur scène d’Angel enrobe le tout pour donner un spectacle dynamique.

Yannick Lambert s’est dit très content de son festival, à juste titre, la présence de Royal Southern Brotherhood, Andria Simone, Albert Cummings auront particulièrement marqué l’année 2016. Bravo à toute l’équipe pour cette belle édition et un gros merci de nous faire vivre ces beaux moments de blues!

15 août 2016 Posted by | blues, festivals 2016, reportages | , , , | 2 commentaires

reportage Festival de Blues de Donnacona samedi 13 août 2016

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donnacona bluesCe samedi du festival commençait avec un duo d’artistes que j’aime beaucoup et mon mix préféré d’instruments, Kevin Mark à la guitare et Lewis Dave au piano. Ils nous avaient concocté une liste du plus bel effet, de beaux blues adaptés pour ce moment de la journée, lentes mais pas trop lentes comme on dit, avec quelques bon boogies woogies pour agrémenter le tout. Éric Frèrejacques est venu sur scène un moment pour accompagner à l’harmonica. Les deux musiciens ont des voix magnifiques et ont interprété chacun plusieurs chansons dans le répertoire classique et ça été très agréable d’entendre ces musiciens expérimentés et intuitifs qui se complètent et se relancent dans leur jeu.

Kevin et Lewis ont préparé l’ambiance pour les deux Bob, Margolin à la guitare et Corritore à l’harmonica. J’aime beaucoup Margolin, nous l’avions vu avec Willie Big Eye Smith en 2011 et il m’avait beaucoup plu par sa présence attentive aux côtés de Smith, qui a été batteur pour Muddy Waters et qui était harmoniciste à la fin de sa carrière. https://www.youtube.com/watch?v=GdSGKtSlr7k&feature=youtu.be Margolin nous a raconté samedi qu’il avait fait le voyage aller retour spécialement pour cette soirée parce qu’il savait que c’était probablement sa dernière chance de jouer aux côtés de son ami musicien. Willie Big Eye Smith est décédé quelques semaines plus tard. C’était émouvant d’entendre Bob Margolin raconter des anecdotes en présentant ses chansons et, comme le spectacle précédent, nous avons vu des artistes de talent qui s’accompagnent avec justesse et intuition. Corritore, simple et attentif ajoutait ses lignes mélodiques à la guitare de Margolin qui nous présentait du pur blues et même une belle composition toute récente qui conserve le même style traditionnel. N’ayant plus rien à prouver, il ne cherche pas à réinventer le style, il fait partie de ceux qui l’ont inventé. Les brins de pluie commençaient à tomber en fin de spectacle, Margolin a appelé Muddy Waters pour la faire arrêter, je pense que Muddy était occupé ailleurs, c’est là que je me suis enveloppée dans un cocon de polythène…

Quelle belle découverte que la jeune Andria Simone! Cette jeune femme de Toronto était accompagnée du Ben Racine Band avec qui elle chantait pour la première fois et l’ensemble s’est avéré une réussite sur toute la ligne. Nous avons vu une belle prestation de musiciens, Andria montrait toute son admiration pour eux, commandait les solos d’un gracieux geste de la main et ces messieurs s’exécutaient avec brio. La chanteuse est à l’aise sur la scène, bouge bien sans nous étourdir, elle un contact chaleureux avec le public et une très belle voix avec des intonations à la Janis dont elle n’abuse pas heureusement. Son style est soul, funky et R’n’B, et malgré la pluie, ce fut un spectacle très agréable.

Albert Cummings, très attendu par moi depuis des années, a pris d’assaut la scène en power trio blues rock, et dans son style de beaucoup-beaucoup de notes il nous a joué ça dans notre face pour un non stop de 90 minutes et plus. Ce blues rock échevelé n’est pas un style que j’écouterais sans arrêt mais j’aime bien me le faire assener solide en spectacle comme l’a fait Cummings avec sa voix magnifique, son jeu rapide électrisant. Généreux dans ses solos, il ne s’est pas caché de la pluie au fond de la scène, la plupart de ses solos se sont fait sous la pluie tout au bord du stage. Warren Grant, un spectaculaire batteur au sourire éblouissant s’amusait ferme et il me faisait penser à D’Mar qu’on a vu plusieurs fois à Beauport. Tommy Shannon, bassiste du légendaire groupe Double Trouble complétait le trio. Un autre spectacle mémorable pour moi.

J’ai traversé pour une courte visite à l’aréna où l’ambiance battait déjà son plein avec le Mike Deway Band et où Ben Racine et Dawn Tyler Watson et plusieurs autres musiciens étaient attendus.

14 août 2016 Posted by | blues, festivals 2016, reportages | , , , , | Laisser un commentaire

reportage Festival de blues de Donnacona, vendredi 12 août 2016

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donnacona bluesSoirée magique à Donnacona en cette deuxième journée du festival! Le tout a débuté avec Éric Frèrejacques de Nice, en duo avec Mike Deway. Les musiciens se connaissent bien puisque Mike fait régulièrement des tournées en France et ils ont créé une belle ambiance de début de soirée.

Gina Sicilia que nous avions vue en 2008 nous a présenté un superbe spectacle de sa voix puissante et chaude, son guitariste agrémentant le tout de son jeu précis, aux notes bien définies rappelant Anson Funderberg à mon mari qui a plus de mémoire que moi, l’ayant vu il y a bien des années. La chanteuse nous a présenté plusieurs de ses compositions qui vont des rythmes sud-américains aux ballades souls pleines d’émotion. Scott Key, le conjoint de Sicilia est à la batterie. Le spectacle a soulevé beaucoup d’enthousiasme dans la foule.

Le clou de la soirée a mis le feu dans la place, Royal Southern Brotherhood de la Nouvelle-Orléans a donné toute sa définition à l’expression « sur la coche » avec ses rythmes percutants, solides, saccadés, une cohésion parfaite, des voix magnifiques, des rythmes du sud sans être nécessairement latino, parfois reggae, soul et un funk du diable, des pures merveilles de beat pour bouger, ce dont ne s’est pas privé la foule ravie.

Cyril Neville, le cadet des Neville Brothers, approche les 70 ans et bouge comme un jeune homme sur la scène, il fait du air guitar pour accompagner ses musiciens, joue des percussions, bouge beaucoup avec des rythmes légèrement saccadés tout à fait en harmonie avec le son du groupe. Les guitaristes rivalisent de talent, Bart Walker, une merveille de précision et d’invention et Tyrone Vaughan, le fils de Jimmie Vaughan, excellent lui aussi dans un style plus sobre. Ces deux guitaristes remplacent Mike Zito et Damon Fowler qui étaient auparavant dans le groupe. Darrell Phillips est à la basse et Yonrico Scott à la batterie. Un long medley a terminé le spectacle et un généreux rappel a comblé les festivaliers.

À noter que le son était impeccable toute la soirée, et pour information, j’ai su que c’était l’équipe de Jonas qui faisait le son lors de son spectacle de jeudi. L’équipe du festival de Donnacona à repris les rênes avec compétence pour la suite.
Le festival se poursuit toute la fin de semaine, visitez le site pour la programmation: http://www.donnaconablues.com/

13 août 2016 Posted by | blues, festivals 2016, reportages | , , , | Laisser un commentaire

Reportage Festival de Blues de Donnacona jeudi 11 août 2016.

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donnacona bluesJeudi, la première soirée du festival de blues de Donnacona, s’est déroulée par une température parfaite, et j’ai retrouvé avec plaisir l’emplacement près de l’aréna qui est utilisé depuis l’an passé pour le festival. À mon arrivée, Randall Spear à la guitare et Stephane Bodean (Les Respectables) accueillaient les festivaliers avec les succès pop rock des groupes mythiques tels que les Doors et les Beatles.

Sean Chambers et son blues rock électrisant a, comme l’an passé, donné une superbe prestation. Todd Cook est tout à fait le genre de bassistes que j’aime, excellent, attentif et versatile, un plaisir à voir. Kris Schnebelen, le frère de la blues woman bassiste Danielle Nicole, est à la batterie avec un jeu énergique quoi qu’un peu mécanique. Michael Hensley aux claviers a fait de bons solos,  comme le bassiste et Chambers, et c’est à peu près les seuls moment où on les entendait bien, vu le volume élevé de la batterie. Chambers est un guitariste à voir, bon entertainer, il interagit avec la foule et l’énergie circule bien.

Le volet « non blues » a suivi avec un excellent groupe, des performeurs sans conteste, mais j’avais cru lire ou entendre que Jonas and the Massive Attraction nous ferait, entre autres, du blues et comme un de mes beaux souvenirs de l’Autre Caserne est le spectacle de Jonas and the Blues Blooded, je pensais en entendre un certain pourcentage. Les musiciens sont tous très bons, Jonas Tomalty est une bête de scène mais j’ai quitté tôt, vu qu’après 30 minutes je n’avais entendu que du rock. La foule qui était restée semblait apprécier. Remarquez qu’il y a peut-être eu du blues plus tard mais je n’y étais plus.

Une petite note à l’équipe technique, vous avez sûrement vos théories sur le sujet mais voici mon opinion qui est partagée par plusieurs: Je trouve dommage de devoir bloquer 75% du son avec des bouchons tellement le volume est élevé, je perds beaucoup de nuance du jeu des musicien et même de l’intérêt pour d’excellentes performances. Je n’avais que des éloges pour la qualité du son l’an passé tant pendant les spectacles que pendant les pauses, pauses où on pouvait jaser avec nos amis de blues sous un volume sonore acceptable.

12 août 2016 Posted by | blues, communiqués, festivals 2016, reportages | , , , | 4 commentaires

reportage Anthony Gomes au pub Limoilou le 24 juin 2016.

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anthony gomesC’était calme sur les routes en ce 24 juin, au lendemain de la St-Jean sur les plaines mais le pub Limoilou était en pleine effervescence et faisait salle comble avec la venue d’Anthony Gomes Band, un trio qui nous a enchantés avec son énergie blues rock. Très en forme, Gomes est en tournée Electric Field Holler dont il nous a présenté plusieurs titres. Theo Harden et sa basse 9 cordes n’était pas du voyage mais l’excellent Carlton Armstrong qu’on a vu avec Ronnie Baker Brooks et qui a aussi joué avec Ana Popovic le remplaçait admirablement avec son jeu original et son attitude distinctive aux allures bourrues. Un vrai plaisir de revoir ce bassiste qui a fait un solo impressionnant.

Freddy Spencer Jr était à la batterie, lui aussi très bon musicien pour compléter le trio. Anthony nous a réjouis avec sa guitare brûlante et sa voix blues à souhait. De superbes solos ont ponctué le spectacle, l’excellente Whisky Train a fait chanter tout le monde, même la mère de Gomes qui ne manque pas un spectacle quand il vient à Québec. Plusieurs chansons comportaient des inclusions, clins d’oeil à d’autres artistes, nous avons, entre autres, entendu quelques notes de  Amazing Grace et de Purple Rain bien mixées avec Darkest Before the Dawn que Gomes a aussi chantée en français et Blues in Technicolor s’est transformée en Spoonfull pour quelques mesures. De l’avis général ce fut un excellent spectacle et quand je suis partie, à une heure avancée, les musiciens s’apprêtaient à offrir un généreux troisième set.

(photos de piètre qualité, éclairage nul)

28 juin 2016 Posted by | blues, communiqués, reportages | , , , , | Laisser un commentaire

reportage Justin Saladino Band au pub Limoilou le 17 juin 2016.

justin saladino

Chaque rencontre avec Justin Saladino est un vrai plaisir de découvertes. Ce jeune guitariste, qu’on a vu pour la première fois dans la région à l’événement l’Île en Blues en 2008 alors qu’il avait 14 ans, a fait beaucoup de chemin et le talent qu’il démontrait déjà à l’époque ne se dément pas à chaque fois que je le vois. Double gâterie, le Justin Saladino Band a un deuxième guitariste, le très doué Félix Blackburn. Gabriel Forget est à la basse avec sa drive du tonnerre et A.J. Aboud solidifie le tout à la batterie.

Ce sont tous de jeunes musiciens dans la vingtaine, et, bien que Blackburn et Forget soient avec le groupe depuis peu de mois, la chimie et le plaisir de jouer sont évidents. Les commentaires à la pause étaient que c’est un band « tight », tissé serré, les solos et les duos de guitare coulent à merveille et nous avons eu aussi droit à d’excellents solos de batterie et basse. Quant à Saladino, outre son excellent jeu, il a une voix magnifique, elle a un léger feutré et aussi une capacité à aller dans les hautes dont il n’abuse pas, ce qui rend ces moments remarquables.
Nous avons entendu plusieurs classiques du blues joués avec une énergie rafraichissante et de belles surprises dans le jeu et les arrangements. Le groupe a aussi offert plusieurs chansons de leur récent album « No Worries » où les compos de Saladino sont accrocheuses à souhait. Un détail qui ne ment pas, le groupe à vendu plusieurs albums à la pause.

Sans compter que tous ces jeunes musiciens n’hésitent pas à se promener dans la salle et à échanger gentiment avec quiconque veut leur parler et obtenir des informations. Vous pourrez les voir en spectacle dans la région en août puisqu’ils sont de la programmation du festival de blues de Donnacona.

http://www.justinsaladinoband.com/

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21 juin 2016 Posted by | blues, reportages | , , , | Laisser un commentaire

Reportage The Bobby Thompson Project au pub Limoilou le 14 mai 2016.

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-Mes amis, ayant vu un premier spectacle du Bobby Thompson Project au pub Limoilou en juin 2015, m’avaient dit le plus grand bien de ce trio. Quelle belle découverte que ces musiciens talentueux, Jeff Mills à la batterie et Seth Morrissey à la basse et bien sûr le versatile et sensible Bobby Thompson à la guitare qui nous a enchantés avec son style fingerpicking précis et complexe, sa voix chaude et bien modulée. Le guitariste présentait ses compositions et ses interprétations dans un style original, avec une progression bien dosée de blues, rhythm and blues, blues rock pour une généreuse première partie de près de deux heures et j’ai quitté avec regret, j’aurais bien aimé entendre la suite et j’espère avoir l’occasion de les revoir dans la région.

Le guitariste de Washington D.C. nous a offert les chansons de ses 2 albums et de son EP, il a aussi sorti un album « Live at Iota » fin 2015 et plusieurs chansons sont en écoute intégrale sur son site: http://www.bobbytmusic.net/#music-section
Pour se procurer l’album, cliquer ici: http://www.bobbytmusic.net/merch/live-at-iota-lp-cd

16 mai 2016 Posted by | blues, reportages | , , , | Laisser un commentaire

reportage Paul Deslauriers Band au Cécile et Ramone le 6 mai 2016.

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1Merci à Pierre Ménard pour ses magnifiques photos. Plus de photos sur Flickr
Nous avons vu un trio de musiciens au top de leur forme au Cécile et Ramone le 6 mai dernier. Paul Deslauriers, Greg Morency et Sam Harrisson qui ont remporté la deuxième place sur 119 bands aux Memphis Blues Awards en janvier dernier nous présentaient les succès de leur album éponyme (article ici) avec leur fougue blues rock qui ne se dément pas. J’ai beaucoup décrit l’énergie d’un spectacle du Paul Deslauriers Band et cette énergie est toujours aussi présente, on sent que les musiciens sont connectés, en pleine possession de leur art et le rythme du spectacle n’en est que plus enlevant. Les solos de Paul sont impressionnants et il m’a encore fait passer un moment intense, avec, entre autres, sa magnifique interprétation de Love in Vain.
Le groupe nous a aussi fait découvrir 2 chansons qui seront sur « Relentless » le nouvel album qui sortira le 3 juin prochain, dans le même style brûlant rempli d’énergie et où le talent de Greg Morency est particulièrement mis à contribution à la basse. L’album comprendra des compositions originales et Paul s’est dit très fier du résultat. Ses fans sont aussi impatients d’entendre ce nouvel album!
Le band sera en spectacle tout au long de l’été, pour voir la liste visitez le site: http://www.pauldeslauriersband.com/concerts
https://www.facebook.com/PaulDeslauriersBand/?fref=ts

11 mai 2016 Posted by | blues, communiqués, reportages | , , , | Laisser un commentaire

reportage J.P. Soars and the Red Hots au pub Limoilou le 13 avril 2016.

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J.P. SoarsMerci à Pierre Ménard pour les magnifiques photos.

Difficile, voire impossible de trouver un seul défaut au spectacle à guichets fermés de J.P. Soars au pub Limoilou le 13 avril, nous avons profité d’un spectacle de qualité hautement professionnelle livré avec talent et chaleur. J.P. Soars nous a avisé en début de spectacle qu’il allait changer notre mercredi en samedi soir et il nous a offert une variété de blues dans plusieurs styles, du swamp blues au latino, du New Orleans au shufle, au boogie et au funky, jamais monotone, toujours intriguant, toujours énergique, un « samedi soir » mémorable!

Le jeune Steve Laudicina qui s’est joint au groupe en 2014 apporte sa couleur à la guitare avec un son plus métallique qui contraste avec les guitares semi acoustiques de Soars. Ils forment une superbe équipe, les deux musiciens se relancent ou encore ils  jouent chaque note de concert puis font leur solo à tour de rôle, la cohésion du duo est remarquable, les montées dramatiques nous emballent et le groupe à vraiment la « touch » pour nous en faire voir de toutes les couleurs dans ce domaine.

Chris Peet, quel bon batteur que je qualifierais de « délicat » dans le sens d’intuitif, qui ne cogne pas à tort et à travers. Toujours souriant, il semble le boute en train du groupe et ne se prive pas pour frapper les musiciens à sa portée de quelques coupes de baguettes sans perdre le rythme pour autant.

Un nouveau venu qui en est à sa deuxième année avec le band, le chaleureux Charles Gasper est à la basse, il possède un rythme contagieux et un jeu élaboré.

J.P. Soars dégage une belle énergie calme et il est un maître de la guitare au jeu fascinant. Autant sur ses guitares que sur sa cigar box, le jeu est complexe et on se trouve absorbé par la magie des notes. Mike Deway a accompagné le groupe pour un trio de guitare tout à fait réussi et, après un généreux 3 heures de spectacle, l’entrainant rappel intitulé We Gotta Go Now We Cant Stay Too Long a marqué la fin de cette belle soirée.

14 avril 2016 Posted by | blues, communiqués, reportages | , , , , | 2 commentaires

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