vidéo souvenir: Willie Big Eye Smith, Donnacona au Rythme du Blues, août 2011
pour nous mettre dans l’ambiance de l’édition 2012 de Donnacona au Rythme du Blues, voici une vidéo souvenir de 2011, une magnifique prestation de Willie Big Eye Smith, quelques semaines avant son décès le 16 septembre 2011.
http://www.youtube.com/watch?v=GdSGKtSlr7k&feature=youtu.be
Le festival LIMOILOU BLUES les 29, 30 sept. et 1er oct 2011
Le festival LIMOILOU BLUES
Les 29, 30 sept. et 1er oct 2011
Les Productions Limoilou en Vrac sont heureuses d’annoncer la programmation de la première édition du festival Limoilou blues,
une édition dont le porte-parole sera GUY BÉLANGER et qui en mettra plein les oreilles aux amateurs du genre.
Jeudi 29 sept. 17 h Mo Blues http://www.moblues.ca bal du lézard.
Jeudi 29 sept 20 h Guy Bélanger accompagné de Gilles Sioui et André Lavergne http://www.myspace.com/guybelanger pub Limoilou, admission 10.00 $
Jeudi 29 sept 22 h Mike Deway et son Jam blues http://www.mikedeway.com . Pub Limoilou
Jeudi 29 sept 23 h le Friday night shuffle band http://www.myspace.com/thefridaynightshuffle Pub L’autre zone.
Vendredi 30 sept. 21 h Shane Murphy http://www.shanemurphyband.com bal du lézard
Vendredi 30 sept. 22 h Andrée Dupré et Jean Millaire http://www.myspace.com/andreedupre Pub Limoilou
Samedi 1er oct. 21 h Joe & The Midnight Spécial http://www.myspace.com/joethemidnightspecial Bal du lézard
Samedi 1er oct. 22 h 00 Jean-Félix Fortin http://www.myspace.com/jeanfelixfortin pub Limoilou
Tous les spectacles sont présentés gratuitement sauf celui de Guy Bélanger ou l’admission est de 10.00 $ en vente au pub Limoilou.
Pub Limoilou, 801, 3e avenue, 418-649-8577
Bal du lézard, 1049, 3e avenue, 418-529-382
Pub l’aute zone, 1096, 3e avenue, 418-524-4855
Visitez le site internet du festival www.monlimoilou.com/bues gracieuseté Xtube multimédia
Source : Jean-François Girard, coordonnateur 418-521-7311, jfgirard@videotron.ca
Boire une CKRL et écouter du blues au festival LIMOILOU BLUES les 29, 30 sept. et 1er oct 2011
Afin de désaltérer nos auditeurs, CKRL vous propose la CKRL, une bière sur lie, brassée par la Barberie. La CKRL est une bière aux arômes d’agrumes et de houblon. Ces saveurs douces et désaltérantes sont faciles à syntoniser. « Après le dévoilement de notre nouvelle image sonore et visuelle au lancement l’an dernier, nous avons pensé offrir une nouveauté cette année à nos auditeurs, et ce à l’image du slogan Cultive tes goûts. Une nouvelle bière voit le jour La CKRL grâce à la collaboration de la Barberie » souligne Dany Fortin, directeur général.
La CKRL est en vente à l’Accommodation GD (500 3e Avenue) à proximité de CKRL, et à savourer sur place au Bal du Lézard et au Bar Le Sacrilège.
Jeudi 29 sept. 17 h Mo Blues http://www.moblues.ca bal du lézard.
Jeudi 29 sept 20 h Guy Bélanger accompagné de Gilles Sioui et André Lavergne http://www.myspace.com/guybelanger pub Limoilou, admission 10.00 $
Jeudi 29 sept 22 h Mike Deway et son Jam blues http://www.mikedeway.com . Pub Limoilou
Jeudi 29 sept 23 h le Friday night shuffle band http://www.myspace.com/thefridaynightshuffle Pub L’autre zone.
Vendredi 30 sept. 21 h Shane Murphy http://www.shanemurphyband.com bal du lézard
Vendredi 30 sept. 22 h Andrée Dupré et Jean Millaire http://www.myspace.com/andreedupre Pub Limoilou
Samedi 1er oct. 21 h Joe & The Midnight Spécial http://www.myspace.com/joethemidnightspecial Bal du lézard
Samedi 1er oct. 22 h 00 Jean-Félix Fortin http://www.myspace.com/jeanfelixfortin pub Limoilou
Tous les spectacles sont présentés gratuitement sauf celui de Guy Bélanger ou l’admission est de 10.00 $ en vente au pub Limoilou.
Pub Limoilou, 801, 3e avenue, 418-649-8577
reportage Donnacona au Rythme du Blues du 9 au 14 août 2011.
Et voilà notre dernier festival déjà terminé! L’équipe de Donnacona au rythme du Blues nous a présenté cette année une autre édition fort courue et appréciée.
Ma première plongée dans le festival de cette année a été vendredi pour le spectacle de deux guitaristes québécois de talent, Pat the White et Alex Pelletier originaires de la Gaspésie. J’apprécie de plus en plus les spectacles en solo ou en duo, je trouve que chaque note, chaque nuance est mise en évidence puisque notre oreille n’est pas distraite par d’autres instruments. Ils se prêtent bien à la quiétude d’un début de soirée de festival. Ce duo-là, bien électrique, où les guitaristes changeaient souvent d’instrument pour nous faire entendre une belle palette de styles, m’a enchantée. J’ai beaucoup aimé les duos de slide, les solos qui alternaient et les chansons qui étaient interprétées par les deux musiciens qui ont tous deux une voix magnifique.
Steve Strongman suivait, toujours plein d’énergie, de charisme et de talent. Accompagné de Dave King à la batterie et de Yannick Lambert à la basse, Strongman a donné un spectacle enlevant comportant en majorité ses compositions qui restent toujours dans de beaux rythmes bien blues.
Shakura S’Aida, gagnante de plusieurs prestigieux prix depuis le début de sa carrière était à l’affiche à 21h30. Née à Brooklyn, elle a grandi en Suisse et elle habite maintenant Toronto. Elle s’est adressée à nous en français et a établi une belle communication avec la foule tout au long du spectacle. Elle était accompagné de sa guitariste et partenaire dans les compositions, Donna Grantis et de Lance Anderson aux claviers et à l’accordéon en plus du bassiste et du batteur. De sa superbe voix et prestance sur scène, elle nous a présenté les titres de ses deux cd, Blue Print et Brown Sugar et ce fut un spectacle plein d’émotions créées par S’Aida, solennelle, parfois plongée dans la dramatique de ses chansons, comme une pièce de théâtre, comme une diva jouant un rôle à la perfection. Des moments drôles, aussi, cherchant sa mère dans la foule qui vendait les cd de sa fille et elle nous a bien fait rire quand elle a dit à la blague que c’était ça ou l’hospice.
Samedi je suis arrivée après la pluie de l’après midi pour entendre Monkey Junk, de la région d’Ottawa, un des plus talentueux groupes canadiens, présenter des pièces de son dernier cd To Behold. C’est toujours un plaisir de voir Steve Marriner, surprenant multi instrumentiste, Tony D, un virtuose de la guitare et Matt Sobb à la batterie nous offrir leurs compositions.
Venait ensuite une belle trouvaille de Yannick Lambert, le directeur artistique du festival, qui réussit toujours à inviter de merveilleux purs bluesmen, des authentiques. Cette année, les Chicago Blues Legends, nous amenaient des souvenirs, des noms inoubliables de musiciens avec qui ils ont joué et ils nous présentaient le blues qu’ils ont contribué à garder vivant jusqu’à nous.
Le spectacle a commencé avec un jeune guitariste argentin et un bassiste qui remplaçait Bob Stroger absent pour raison de santé. Le batteur était nul autre que Jimmy Mayes qui a joué avec Jimi Hendrix. Après quelques chansons, Bob Margolin, guitariste qui a joué avec Muddy Waters, a fait son entrée et le calibre a monté de plusieurs coches. Une superbe voix grave, un jeu de guitare qui nous ramenait dans le Chicago blues original, une merveille! Il a fait plusieurs chansons puis il a présenté Willie « Bid Eyes » Smith, contemporain de Muddy Waters avec qui il a joué de la batterie de la fin des années ’60 jusqu’en 1980. À cette époque, Smith est devenu harmoniciste et a joué avec Otis Rush et Eric Clapton. Le band des légendes était au complet et nous avons eu de très beaux moments de blues, un très beau spectacle, en vérité, avec ces musiciens tout souriants d’être là et généreux de leur expérience.
Anthony Gomes de qui j’attendais beaucoup avec son « Back to the Blues Tour » a ensuite pris le plancher. Sous la pluie continue, les parapluies dansaient. Je suis contente de ce que j’ai entendu. Gomes est toujours très énergique et il est revenu au blues qu’il avait délaissé dans sa période country-rock.
J’ai fait une petite tournée tardive, Maison de la Culture avec Monkey Junk et Bob Margolin, Pub Ô Totem où étaient Andrée Dupré et Jean Millaire et le Jess bar pour entendre quelques minutes du spectacle de Martin Plamondon et son Friday Night Shuffle et puis, retour à la maison.
Dimanche, il y avait des nuages noirs partout dans la région sauf à Donnacona, au-dessus de la scène de la rue Notre-Dame où régnait un agréable soleil. J’ai vu l’excellent spectacle de Mike Deway et Gilles Sioui. On connait le talent de Mike et de Gilles à la guitare et ils nous ont offert de très belles pièces, entre autres, de nouvelles compositions de Mike qui seront sur son nouveau cd à paraître sous peu, il y a du lancement dans l’air…
Je parlais plus haut de solos et duos, le spectacle suivant était un duo de Paul Deslauriers et Steve Strongman, Guitare Explosion. Quel plaisir à entendre! J’adore! En parfaite symbiose, les deux guitaristes nous offrent leurs compositions en alternance et mon souhait, après les avoir vus quelques fois, serait un album « en duo » avec leurs créations, en particulier cette jolie pièce manouche composée par les deux musiciens lors d’un blizzard au Pôle Nord.
Pat the White Band était à l’affiche à 17h30 et a fait plaisir aux amateurs en leur offrant son rock puissant. C’était une belle entrée en matière pour le clou de la soirée, Joanne Shaw Taylor et ses millions de notes blues rock. Accompagné de la jeune Layla Hall à la batterie et de Paul Andrew Ulysses Lamb bassiste, elle a fait de très longs solos enflammés et a donné un spectacle énergique qui a soulevé la foule. La surprenante Layla Hall a offert une superbe performance et a fait un magnifique solo à la batterie en partie à mains nues.
C’est sur ce spectacle que mon festival s’est conclut, sur les notes de Jim Zeller qui s’installait pour offrir son harmonica aux amateurs en compagnie de Carl Tremblay. Mais pour moi, il était déjà temps de retourner à la maison avec, encore cette année, de beaux souvenirs de blues emmagasinés dans ma mémoire. Bravo et merci à toute l’équipe pour cette réussite!
La programmation du festival Donnacona au Rythme du Blues 2011.
Yannick Lambert a réuni autant nos talents québécois que des vedettes internationales et même légendaires pour une programmation éblouissante encore cette année dans le cadre du festival Donnacona au Rythme du Blues. C’est un rendez-vous!
Projection du spectacle de ZZ Top, Live from Texas
Mike Deway (Québec)
Denis Coulombe (Montréal)
Ross Neilsen & Sufferin Bastards (Fredericton)
Bobby & Sue (Paris, France)
Bernard Adamus (Montréal)
Angel Forrest (Montréal)
Steve Strongman Band (Hamilton)
Mo Blues (Trois-Rivières)
Pat The White & Alex Pelletier (Gaspé)
Shakura S’Aida (Toronto)
Keith Hallet (Halifax)
Sixte (Donnacona)
Andrée Dupré & Jean Millaire (Montréal)
MonkeyJunk (Ottawa)
Anthony Gomes (Nashville, Tennessee, USA)
Gilles Sioui (Québec)
Joanne Shaw Taylor (Londres, Angleterre, UK)
Festiblues Internationnal de Montréal 2011
La programmation du Festiblues est maintenant en ligne.
reportage Beauport en Blues, les 21, 22, 23 juillet 2011.
Bon, avec tout ça, l’été avance. Déjà un deuxième festival de blues de terminé. La septième édition du festival Beauport en Blues se tenait en fin de semaine dernière dans le vieux Beauport et, comme c’est devenu la tradition, on a eu du plaisir et on a vu de bons bands sur un site bien organisé.
Blue Boots, un groupe de Montréal, a lancé la programmation jeudi à 19h, Jim Zeller suivait et Alanom Blues Band était à l’affiche dans la salle Monseigneur Laval pour terminer la première soirée.
Vendredi Greenwood était à l’affiche à 19h et bien que ce groupe ait pris une tangente plus rock depuis les premières fois où nous l’ avons vu, j’ai quand même beaucoup de plaisir à entendre le son de ces jeunes musiciens. Leur CD, Green Money, offre une belle diversité de compositions.
Venait ensuite Stevie J. et franchement, le clou de tout le festival l’accompagnait en la personne de Larry Mitchell. Personnage peu flamboyant, Mitchell habite quand même la scène avec son talent indéniable à la guitare et ses actions spectaculaires, comme prendre une dame par la main et glisser sa guitare devant elle pour jouer pendant un long moment pendant que d’autres dames, invitées par Stevie J., dansent elles aussi sur la scène. Le batteur, Derrick Martin, qu’on avait vu avec Big Jack Johnson en 2009 est tout à fait spectaculaire. Juste pour vous dire, il saute parfois deux à trois pieds dans les airs en ponctuant son jeu. Domenic Romanelli de Montréal, réputé bassiste, complétait le band. Stevie J. quant à lui, a offert une belle prestation comprenant plusieurs reprises populaires. Un beau spectacle de blues, l’agora était pleine, le temps était clément, les musiciens étaient généreux. Quoi demander de plus?
Lewis Dave Band terminait la soirée dans la salle. Le talentueux jeune pianiste jouait devant une salle pleine et était accompagné de musiciens de haut calibre, Ben Racine à la guitare, Kevin Mark à la basse, Frankie Thiffault au sax et Maude Bastien à la batterie.
Samedi, le gros soir. Et le gros après-midi mais je ne suis arrivée qu’à 17h. On ne peut pas tout voir, mais j’ai entendu dire que Jocelyn Goulet et notre Pierre Ménard national avaient donné un très bon spectacle. À 17h, un excellent guitariste que j’entendais pour la première fois, Martin Hury, originaire d’Argentine, accompagné de Kevin Mark à la basse et de Laurent Roberge à la batterie a donné un spectacle tout à fait agréable en cette fin d’après-midi ensoleillée.
Parlant d’après-midi ensoleillé, Ross Neilsen and the Suffering Bastards, de retour de leur tournée estivale à travers tout le Canada était à l’affiche à 19h, en plein soleil, l’agora presque pleine. Vraiment, ce band est maintenant dans mes chouchous, comme Garrett Mason, Steve Strongman, Monkey Junk. Je sais, je n’ai entendu Ross Neilsen que 2 fois, mais le coup de cœur est là. J’aime leur son, leurs compositions, leur attitude. Et j’ai craqué de voir Neilsen se promener dans la foule et faire jouer les tout petits, les kids de 2 ans sur sa guitare. Il fallait leur voir la bette quand ils se rendaient compte que leurs petits doigts sur les cordes donnaient ce son amplifié, un très beau moment émouvant de blues. J’espère que Québec deviendra un must dans l’itinéraire de Ross Nielsen dans les années futures.
La vedette du samedi était Ellis Hooks, d’Alabama. Comme je m’y attendais, le blues n’a pas été très au menu du chanteur mais il a une belle énergie, il bouge beaucoup et les gens ont embarqué dans son happening, Hooks est excellent dans son genre. Larry Mitchell était son guitariste et lui qui avait fait du blues la veille avec Stevie J. s’est adapté au soul, funk, rhythm’n’blues de Hooks et en fait, avec mon fort penchant pour la guitare, c’est lui que j’ai trouvé le plus intéressant. Un solo de batterie de Derrick Martin dans la foule et jusque dans les tours de son a été très spectaculaire. Muzz Skillings complétait à la basse. La foule avait envahi la place et ça dansait partout pour ce dernier spectacle extérieur du festival.
Et, le dernier spectacle du festival avait lieu dans la salle, le Kevin Mark Four était à l’affiche. Nouveau band pour Kevin, Martin Hury ajoute sa guitare et sa voix, Robert Roy, le professeur de basse de Kevin est, vous l’aurez deviné, à la basse et Nicky Estor est à la batterie. Nouveau répertoire aussi, Kevin m’a dit qu’il n’y avait pas encore de compositions mais qu’il y travaille et que le son sera aussi rock ‘n roll-party-blues dans le style très dynamique de ce qu’on a vu samedi soir. Je suis partie avant la fin mais ce que j’ai entendu concluait bien mon festival qui, comme les années passées, a été un franc succès et a attiré les foules sur le site.
Début du Festival Beauport en Blues jeudi le 21 juillet 2011
Reportage sur le festival Beauport en Blues 2011 ici
reportage Mon Festival d’été 2011
Dimanche le 17, dernier soir du festival d’été, Mat Fraser était à l’affiche à la Casbah. En trio avec Carl Mayotte à la basse et Jean Boivin à la batterie, Fraser nous fait revisiter le blues rock à sa manière. Stevie Ray Vaughan, John Lee Hooker, Hendrix sont à l’honneur et il y a une belle progression dans le spectacle, quand je suis partie à la pause, on venait d’entendre un Voodoo Chile éclaté, très énergisant. Mon coup de cœur, je sais je dis toujours que je n’aime pas les boogies, mais franchement, j’en ai entendu un qui date des années ’40, adapté au son Mat Fraser que j’ai beaucoup aimé.
Voilà qui terminait mon festival d’été 2011, bravo à toute l’équipe pour cette belle réussite et pour avoir mis le blues à l’honneur dans cet événement d’envergure. Les affluences à tous les spectacles montrent bien que le blues est une musique qui rassemble. Beaucoup de gens aiment le blues, il suffit de leur fournir un endroit agréable pour l’écouter et quant à moi, la Casbah remplit les critères pour ce faire.
Samedi le 16 juillet Cécile Doo-Kingué était à la Casbah. Un trio composé de la guitariste de Montréal, de Tricia Foster, bassiste et d’Éric Thibodeau à la batterie. Soirée agréable, tout en douceurs, propos et rythmes ensoleillés, aux antipodes de ce qui se passait sur les Plaines avec Metallica. Excellente guitariste, Doo-Kingué doit ses premières influences à T-Bone Walker et Freddie King. Elle nous a fait un très beau Love Her With a Feeling et a navigué sous d’autres cieux que le blues, elle a fait quelques chansons en français et a puisé dans ses racines camerounaises, le tout assaisonné d’humour. Je suis partie tôt, le festival a presque eu raison de moi, mais semble-t-il que nous aurons l’occasion de la revoir. Je ne vous dévoilerai donc pas certains punchs, comme par exemple de quel genre de percussions elle s’est servie pour s’accompagner lors d’une chanson ou quelle est la cause qui lui tient beaucoup à cœur.
Jeudi le 14 juillet au pigeonnier, Oli Brown, jeune guitariste anglais de 21 ans, débutait le spectacle blues du festival d’été en haute ville, au pigeonnier. Quatre fois en nomination pour les British Blues Awards, pour lesquels les votes sont présentement ouverts au public, Brown a présenté une prestation pleine d’énergie blues rock.
Matt Schofield suivait pour une trop courte présence, j’en aurais pris le double. En trio avec un batteur et un claviériste, il est considéré comme un des 10 meilleurs guitaristes anglais de tous les temps. Plus sobre dans le nombre de notes que son jeune prédécesseur, Schofield a donné un spectacle qui a fait l’unanimité dans mon entourage: une merveille de bons blues joués avec talent. VIDÉO
Puis, Buddy Guy, LE Buddy Guy. Celui qui fait deux notes sur sa guitare pendant un solo du claviériste et ces notes nous voyagent jusque dans la moelle épinière. Je disais à mes amis que j’allais à ce spectacle surtout pour voir les deux premiers guitaristes et par curiosité pour le jeune Sullivan. Mais j’avoue qu’une fois en présence du légendaire Buddy Guy, j’ai embarqué à fond dans son jeu, comme la foule du pigeonnier dont on a dû fermer les portes parce que rendu à sa pleine capacité.
Quand on a visionné quelques dvd de ses spectacles, on connait un peu le déroulement d’une prestation de Buddy Guy. Il est souriant, généreux, il interagit avec la foule qu’il chicane un peu quand elle est trop lente à chanter la fin de ses phrases, il commence une de ses célèbres chansons et saute d’un titre à l’autre en plein milieu. Tout ceci était à l’affiche mais du fait que le spectacle n’était pas très long, le tout s’est trouvé bien condensé pour donner quelque chose de très dynamique. Il avait un guitariste accompagnateur, qu’il a laissé faire un solo, mais sans plus et de courts solos de clavier et de batterie ont ponctué le spectacle. La jeune vedette annoncée, Quinn Sullivan, 12 ans, a ensuite fait son entrée. Comme on le voit sur plusieurs clips youtube, il est le protégé de Buddy Guy depuis son tout jeune âge et franchement, il est impressionnant. Buddy lui a laissé tout le temps pour montrer son talent, il a fait sa chanson hommage à Buddy Guy et il a une belle voix, trop jeune pour sonner blues mais très juste et bien nuancée. Le jeu des duels a été fascinant, Sullivan regarde Buddy Guy dans les yeux et il suit note pour note ce que joue son ainé. Le jeune a un sourire amusé, il est en train de jouer un jeu qu’il aime.
J’ai trouvé ce spectacle très agréable, plein de belle énergie et la soirée en général, sous un ciel clément de juillet, restera un de mes bons souvenirs de mes festivals d’été.
Mercredi le 13 juillet à la Casbah, David Gogo et son bassiste Jay Stephens, tous deux de Colombie Britannique, étaient accompagnés de l’excellente équipe de l’est que Gogo utilise quand il vient dans notre région. Les talentueux Andrew Lamarche à la batterie, Julian St. Martin aux claviers et Becky Abbott à la voix, sont tous de la région d’Ottawa. Une autre très belle performance, beaucoup de slide, beaucoup de compositions, des covers tels que The Thrill is Gone de B.B. King et Hoochie Coochie Man. Gogo change souvent de guitare ce qui nous donne l’occasion de comparer les sons et comme de bons guitaristes étaient à notre table, c’est toujours agréable d’entendre leurs commentaires au sujet des instruments de musique.
Gogo nous a dit qu’il avait joué jusqu’à 3h du matin la veille à Tremblant et s’était levé tôt pour venir à Québec. Il nous disait en accordant sa guitare qu’il la trouvait un peu fatiguée…mais la guitare et lui ont donné une magnifique performance comme toujours de la part de ce musicien. Mon coup de cœur, le long The Thrill is Gone.
Mardi 12, un spectacle attendu par plusieurs, à voir la méga foule qui s’entassait à la Casbah. Il y avait du monde partout, assis par terre et dans tous les coins. Smokin’ Joe Kubek et Bnois King étaient à l’affiche. Je suis encore estomaquée par le son de la guitare de Kubek. Imposant, d’un calme olympien, cheveux au vent devant le ventilateur installé à ses pieds, Kubek saluait les amateurs d’un petit signe de la tête, distribuait des sourires en coin, ne manquait rien de ce qui se passait dans la salle, et…il jouait de la guitare. Et de la slide. C’était assez incroyable d’entendre les sons métalliques harmonieux qui pouvaient sortir de cette machine. Quel heureux mélange, du bon blues bien fort, pesant, en accompagnement de Bnois King, plus « raisonnable » côté son, aux solos à saveur différente, à la voix de crooner. Voix et solos malheureusement un peu noyés dans la prestation de Kubek.
Le spectaculaire batteur avait installé ses cymbales en hauteur, je dirais 6 à 7 pieds de haut et c’était fascinant de le voir à l’œuvre. Il a dit ne pas avoir de raison particulière de jouer de cette manière sinon l’habitude qu’il a de le faire depuis 40 ans. Les musiciens ont 14 cd à leur actif et leur talent s’exprime bien en spectacle. Mon coup de cœur, une pièce lente dont je n’ai pas le titre mais où Kubek glissait son bottle neck et le relevait légèrement juste à la fin de ses passes pour donner un son métallique délicieusement grinçant.
Lundi, 11 juillet, je travaillais jusqu’à 20h et il a plu des cordes en début de soirée. Mais, pour le spectacle de Shawn Kellerman, le mauvais temps s’est suspendu jusqu’au retour à la maison où vraiment le déluge s’est abattu sur la ville. Le trio compte aussi Jim Boudreau à la batterie et James Rasmussen, bassiste. Kellerman a entamé son spectacle avec un instrumental qui débutait assez mollo, pour une minute environ. Ce fut une des rares minutes mollo de la soirée, je vous assure. On s’est fait administrer la médecine Kellerman à haute dose. Il était venu à la Casbah en novembre, la glace était rompue, il semblait se sentir accueilli comme chez-lui, démonstratif et loquace avec le public. Tout y était, les grimaces, les déhanchements, le martyr des vertèbres cervicales et la mare de sueur à ses pieds. On s’y attendait, on le connaît, la soirée a été un déchainement de notes agressives/énergisantes, une dichotomie à laquelle il est difficile de résister. Mais pour plusieurs dans la foule qui faisait salle comble, la découverte a été totale et ils sont, eux aussi, tombés en admiration. Mon coup de cœur: Love is Sweet de son ami et mentor Mel Brown. Kellerman fait peu de slows, mais quand il en fait, ils sont d’autant plus précieux. En fin de spectacle, pour faire monter la pression, comme si c’était possible que ça monte encore, Voodoo Chile a ébloui tout le monde et Turn on Your Love Light de Bobby Blue Bland a terminé le tout. (Thanks to Rebecca for the info.)
Dimanche le 10, paraît-il que Guy Bélanger a créé une commotion à la Casbah au point qu’ils ont dû refuser des gens et que ce spectacle était tout aussi bon que le premier.
Le samedi 9, Guy Bélanger, l’harmoniciste. Franchement je suis en train de réarranger mon top 3 des meilleurs spectacles à la Casbah pour inclure cette soirée. Dans une forme dangereuse, Bélanger nous a fait rire, comme toujours quand il présente ses chansons, pour nous plonger dans l’émotion la seconde suivante par ses superbes créations. Il sait décrire des personnes et des moments importants de sa vie avec un brin de folie drôle qui n’enlève rien à l’importance qu’on sent qu’il accorde à ces gens et à ces expériences.
Magnifiquement accompagné d’André Lachance et de Gilles Sioui à la guitare et de Daniel Gaudreault à la basse, Bélanger sait créer des moments intenses bien soutenus par les solos et les chansons des deux guitaristes. La foule était ravie et les longs applaudissements à la fin de chacune des pièces jouées étaient un signe du plaisir que l’on avait. Les solos de Lachance sont impressionnants, à la steel guitare et à la guitare électrique. Gilles Sioui dont le talent est reconnu, nous fait toujours faire de belles découvertes dans les chansons qu’il nous offre. Mon coup de coeur parmi beaucoup d’autres: Call the Doctor chanté par Gilles Sioui, l’harmonica de Bélanger qui enrobe le tout et l’époustouflant solo de Lachance. La salle était pleine, comme les Plaines…Bélanger, toujours blagueur, nous a félicité du difficile choix que nous avons dû faire entre U2, Elton John…et lui…
Le vendredi 8 Lionel Young Band était à l’affiche. 5 musiciens qui m’ont fait craquer dès la première seconde avec un poignant gospel chanté à capella. Double gagnant de l’International Blues Challenge, Young qui a étudié le violon classique dès l’âge de 6 ans, était accompagné de 2 cuivres en plus du bassiste et du batteur. La salle était pleine, l’ambiance était à la fête et les musiciens donnaient la note avec leur bonne humeur. Le violon électrique avait des sons de guitare accrocheurs et les échanges avec la trompette étaient toujours accueillis par des ovations enthousiastes. Des points marquants: le très beau St-Louis Blues, Mojo Working joué jusque dans la rue, Summertime à la slide.
Le 7 juillet, Mat Fraser faisait l’ouverture de la série blues du Festival d’Été 2011 à la Casbah. Les échos que j’en ai eus étaient au superlatif. Salle à sa pleine capacité, qui a débordé par moments, foule démonstrative et spectacle du tonnerre. Je me promets d’aller le voir en fermeture le 17.
reportage Oli Brown, Matt Schofield, Buddy Guy au festival d’été de Québec 2011
Jeudi le 14 juillet au pigeonnier, Oli Brown, jeune guitariste anglais de 21 ans, débutait le spectacle blues du festival d’été en haute ville, au pigeonnier. Quatre fois en nomination pour les British Blues Awards, pour lesquels les votes sont présentement ouverts au public, Brown a présenté une prestation pleine d’énergie blues rock.
Matt Schofield suivait pour une trop courte présence, j’en aurais pris le double. En trio avec un batteur et un claviériste, il est considéré comme un des 10 meilleurs guitaristes anglais de tous les temps. Plus sobre dans le nombre de notes que son jeune prédécesseur, Schofield a donné un spectacle qui a fait l’unanimité dans mon entourage: une merveille de bons blues joués avec talent.
Puis, Buddy Guy, LE Buddy Guy. Celui qui fait deux notes sur sa guitare pendant un solo du claviériste et ces notes nous voyagent jusque dans la moelle épinière. Je disais à mes amis que j’allais à ce spectacle surtout pour voir les deux premiers guitaristes et par curiosité pour le jeune Sullivan. Mais j’avoue qu’une fois en présence du légendaire Buddy Guy, j’ai embarqué à fond dans son jeu, comme la foule du pigeonnier dont on a dû fermer les portes parce que rendu à sa pleine capacité.
Quand on a visionné quelques dvd de ses spectacles, on connait un peu le déroulement d’une prestation de Buddy Guy. Il est souriant, généreux, il interagit avec la foule qu’il chicane un peu quand elle est trop lente à chanter la fin de ses phrases, il commence une de ses célèbres chansons et saute d’un titre à l’autre en plein milieu. Tout ceci était à l’affiche mais du fait que le spectacle n’était pas très long, le tout s’est trouvé bien condensé pour donner quelque chose de très dynamique. Il avait un guitariste accompagnateur, qu’il a laissé faire un solo, mais sans plus et de courts solos de clavier et de batterie ont ponctué le spectacle. La jeune vedette annoncée, Quinn Sullivan, 12 ans, a ensuite fait son entrée. Comme on le voit sur plusieurs clips youtube, il est le protégé de Buddy Guy depuis son tout jeune âge et franchement, il est impressionnant. Buddy lui a laissé tout le temps pour montrer son talent, il a fait sa chanson hommage à Buddy Guy et il a une belle voix, trop jeune pour sonner blues mais très juste et bien nuancée. Le jeu des duels a été fascinant, Sullivan regarde Buddy Guy dans les yeux et il suit note pour note ce que joue son ainé. Le jeune a un sourire amusé, il est en train de jouer un jeu qu’il aime.
J’ai trouvé ce spectacle très agréable, plein de belle énergie et la soirée en général, sous un ciel clément de juillet, restera un de mes bons souvenirs de mes festivals d’été.
La programmation du volet blues du Festival d’été 2011 à la Casbah.
Michel Rochette, après une première saison à la Casbah où il a séduit tout le monde avec sa programmation, son ambiance, sa salle et ses soupers spectacle, nous arrive avec une belle série blues tous les soirs du Festival d’été de Québec. Ça fait longtemps qu’on avait eu ça au FEQ… en fait, jamais.
Attendue impatiemment, la programmation en salles était dévoilée ce matin en conférence de presse. Pour ouvrir le volet blues du Festival d’été à la Casbah, Mat Fraser, jeune guitariste de la région qui a impressionné lors de ses prestations les vendredis de février et de mai, sera à l’affiche le 7 juillet. Le 8, Lionel Young Band, gagnant de l’International Blues Challenge 2011 à Memphis, nous montrera son savoir-faire au violon et sera accompagné de cinq musiciens. La fin de semaine du 9 et 10 est occupée par nul autre que Guy Bélanger en trio acoustique avec Gilles Sioui et André Lachance, le 11, Shawn Kellerman, qui avait chauffé la salle de la Casbah evec intensité en novembre dernier, viendra nous ravir dans l’ambiance estivale. Le 12, préparons-nous pour le Texas blues de Smokin’ Joe Kubek et Bnois King, duo de guitaristes très attendu. Le 13, David Gogo, un virtuose guitariste de Vancouver, grand partisan des Canadiens, que les amateurs de Québec ont vu à quelques reprises, toujours avec autant de plaisir, nous présentera sûrement son nouveau cd Soul-Bender qui doit sortir début juin. Le 14, The Twisters, renommé groupe jump blues de Vancouver, le 15, Craig Miller’s Blues Killers de Montréal, avec l’excellent Pat Loiselle à la guitare, le 16, nous découvrirons Cécile Doo-Kingué, guitariste née à New-York et Montréalaise d’adoption et Mat Fraser fera la clôture du festival avec des invités le 17 juillet.
Le port du macaron lumineux du FEQ est de mise, ou 10$ à la porte. Les spectacles commencent à 21h.
Pour ce qui est du blues à la haute ville pendant le festival d’été, la vie est simple, le tout sera concentré sur un seul soir, mais quel soir! Le 14 juillet, Oli Brown, Matt Schofield et Buddy Guy se succéderont sur la scène du pigeonnier, ce dernier sera accompagné du jeune prodige guitariste Quinn Sullivan.
Un grand merci à Michel Rochette de compléter cette prestigieuse soirée du 14 par sa programmation qui visite toutes les nuances du blues par sa diversité et qui s’étalera du 7 au 17 juillet à la Casbah.
Festival de Blues de Victoriaville 2011
http://www.festivaldebluesvicto.com/
La programmation est en ligne.
La programmation du festival Beauport en Blues 2011 est disponible.
Reportage sur le festival de Beauport 2011 ici
Une très belle programmation nous attend encore cette année à Beauport pour la 7ème édition du festival.
http://www.beauportenblues.com/festival/programmation.html