Blog de tatieblues

Le blues du Québec, le blues musique!

○ Michel Dubois au Festival international de Jazz de Montréal 2015.

festival jazz montréal
Belle surprise dans ma boîte courriel, Michel Dubois nous partage ses impression des derniers jours:

 

Festival International de Jazz de Montréal
Scéne Blues 26 juin, 19h
WHISKY LEGS
En route vers la Place des Arts, j’en profite pour passer par la Scène Blues car Whisky Legs est en pleine action. Départ sur les chapeaux de roue sous un ciel radieux, digne d’un festival. La foule est nombreuse , la sono efficace, Maude est en voix. Whisky Legs vient de franchir une autre (importante ) étape sans sa remarquable ascension professionnelle!
Malheureusement, je quitte après quelques chansons, horaire oblige…

 

Salle Wilfrid Pelletier 26 juin 19:30
GARLAND JEFFREYS
Il nous avait rendu visite au Festival d’été de Québec il y a plusieurs années et c’est avec plaisir que je constate que ni la voix, ni le physique de l’artiste ont changé de manière significative.
Aucune déception côté répertoire, les hits sont joués et le public manifeste son contentement.
Je remarque au passage une phrase-choc dans la chanson ‘What I Am’ :
“Too white to be black
Too black to be white”
Les chansons à contenu ne font pas défaut, et Jeffreys en profite pour parler de son enfance à Brooklyn, de son père maladroit qui ne trouvait rien de mieux que des baffes pour affirmer son autorité.
On a droit aux succès comme ‘Spanish Town’ ‘Wild in the Streets’ , ironique cependant que le public soit si peu ‘wild’ , pas plus que M.Jeffreys d’ailleurs.

 

STEVE MILLER BAND
La scène est drapée d’une immense toile à l’effigie bien connue de Pégase le cheval ailé. Steve Miller se présente et on s’embarque dans un voyage tout confort à la redécouverte des nombreux succès du Steve Miller Band.
Il est loin le temps ou Boz Scaggz tenait le micro , mais Miller a su imposer sa voix et surtout sa guitare dans l’univers du classic rock. C’est donc sans surprises, mais sans failles que les succès se sont succédés comme on les aime et comme on veut les entendre. ‘Jungle Love’ ,’Take the Money and Run’, il les fait toutes. C’est bien rassuré que je suis parti avant la fin, attiré par la belle Beth Hart qui se produisait sur une autre scène.

 

26 Juin Métropolis
BETH HART
Frustré d’avoir raté la performance de Martin Goyette, j’arrive tout juste pour le show de celle qui motivait avant tout ma présence au Festival de Jazz 2015.
Il est vrai que sa prestation sur une scène extérieure en 2014 m’avait fortement impressionné, mais la version 2015 nous propose une Beth Hart en pleine forme avec des nouvelles chansons, et qui non seulement prend le temps de nous les mettre en contexte, mais surtout de nous impliquer dans cet univers. C’est à nous qu’elle demande de la comprendre, de la sortir du gouffre, de l’aimer.
Elle joue de la guitare, du piano, oui, mais sa voix elle-même est un instrument!
Beth Hart tient la foule dans sa main, le public obéit à son moindre geste. Il chante, gesticule et participe même à une petite scène improvisée qui se termine par une répétition de cette mise en garde “Give me my money back, Motherfucker !” Au plus grand plaisir de la chanteuse…
Le spectacle n’aurait pas été complet sans la reprise de ‘I’d Rather Be Blind’ , ce qui fut fait avec une intensité, un sens du drame à faire pleurer le pire sans-coeur.
Donc, séduction, complicité avec le public et les musiciens qui, faut-il le dire, ont été irréprochables.
https://www.facebook.com/montrealjazzfest/videos/10152992925416864/

 

28 juin 2015 Posted by | blues, communiqués, jazz | Un commentaire

   

%d blogueurs aiment cette page :