• Article de La Presse: Le vent souffle toujours pour James Cotton
«La voix est partie, mais le vent souffle toujours.» Cette déclaration livrée par la voix blessée de l’harmoniciste James Cotton résume bien toute l’énergie qui anime encore le bluesman américain de 79 ans, qui sera en spectacle jeudi en ouverture du Festival de blues de Donnacona.
Opéré pour un cancer de la gorge à la fin des années 90, Cotton a dû cesser de chanter, mais il n’était pas question qu’il cesse de souffler dans son harmonica, un instrument dont il joue depuis 70 ans.
«Le cancer a eu ma voix, mais pas le reste», ajoute celui qui a finalement vaincu la terrible maladie et donne encore une cinquantaine de spectacles chaque année. Il jure n’avoir jamais considéré la possibilité de prendre sa retraite, même au pire de sa maladie. «Qu’est-ce que je ferais si j’arrêtais?» lance-t-il spontanément, une réplique qu’on entend souvent dans la bouche de bluesmen qui comptent plusieurs décennies de carrière. suite de l’article de Ian Bussières…
Aucun commentaire pour l’instant.
Votre commentaire