terminé ★ tirage! deux CD de Brandon Santini à faire tirer à l’occasion de sa venue au Petit Impérial le 13 juillet 2014.
tirage terminé, bravo aux gagnants et bon spectacle!
En collaboration avec Brandon Santini, j’ai 2 exemplaires de son plus récent album « This Time Another Year, » à faire tirer, accompagnés d’une photo dédicacée. Les deux gagnants devront prendre possession de leur prix lors du spectacle du 13 juillet 2014 au Petit Impérial pour la série blues du festival d’été. Vous devez être présent au spectacle pour réclamer votre prix, il ne vous sera pas envoyé par la poste ou gardé d’aucune manière. Ceci pour encourager le blues live.
Pour participer, il vous suffit de mettre le mot « concours » en commentaire en bas de cet article avec votre nom et adresse courriel. Je ne publierai pas vos coordonnées mais elles iront dans le baril pour le tirage. Deux noms seront tirés au hasard parmi les participants et je contacterai les gagnants par courriel. Je donnerai le nom des gagnants aux musiciens et vous n’aurez qu’à vous présenter à eux, avant ou après le spectacle ou encore à la pause, pour recevoir votre prix.
Le tirage aura lieu le 10 juillet en fin de soirée, vous avez jusqu’à ce moment-là pour participer.
Évidemment ceci est fait en toute bonne foi et dans la bonne humeur, je décline toute responsabilité s’il advenait quoi que ce soit de malheureux suite à ce tirage. Participez en grand nombre! Vous avez beaucoup plus de chances de gagner qu’à la loterie. Bon spectacle!
• Reportage Selwyn Birchwood Band, festival d’été au Petit Impérial le 7 juillet 2014.

Avec sa belle Gibson tatouée du logo de la Blues Fondation, cadeau qu’il s’est mérité avec son IBC Award, Selwyn Berchwood a offert toute une soirée de blues aux amateurs. Les gens ont adoré son style et ses musiciens, Donald Huff Wright à la basse( Lucky Peterson, Joey Gilmore), Curtis Nutall à la batterie, (Blind Boys of Alabama, Joe Louis Walker) et Regi Oliver au sax baryton(Lucky Peterson et plusieurs autres). Les spectateurs amateurs de ces instruments ont été bien servis, les trois sont spectaculaires. Le bassiste joue souvent à cordes frappées, c’était très intéressant d’entendre sa prestation, le batteur qui vient de Chicago à vraiment le style de l’emploi, il fait tourner ses baguettes en jouant sur une batterie bien garnie de plusieurs cymbales, détail amusant, un personnage en peluche était suspendu à la grosse caisse et, grâce aux vibrations, dansait en rythme avec la musique. Le saxophoniste a un impressionnant tableau de pédales, le tout sans fil, pour modifier le son de son sax. Il m’a dit pouvoir jouer de « 3 harmony » sur son sax avec cet équipement. Je ne m’y connais pas en musique mais ça répond à l’interrogation de ceux qui se surprenaient de la diversité de tons que Regi Oliver peut tirer de son saxophone. Selwyn Birchwood est à la guitare, le grand jeune homme originaire de la Floride a une voix rauque presque caverneuse mais juste, elle est un peu surprenante au début mais on finit par lui reconnaitre son charme. Habile à la guitare, il joue avec ou sans pic qu’il met simplement dans sa bouche qu’il il ne l’utilise pas. Il une très belle présence sur scène, il parle à la foule et la tient attentive par son interaction avec elle.
Birchwood qui vient de signer avec la prestigieuse maison de disques Alligator nous présentait son album Don’t Call No Ambulance sorti en juin dernier. Après quelques chansons tirées de celui-ci, il s’est assis et à sorti sa petite guitare noire pour nous faire, à la slide, du blues des racines tel qu’on le joue le week-end, dans le sud de la Floride où il ne faut pas croire, dit-il, qu’il y a seulement Disneyland. Et comment on joue le blues le week-end? On enlève ses souliers, ce qu’il a fait, et il ne les a plus remis de la soirée. Il nous a joué un mémorable « dirty blues », Crawling King Snake (John Lee Hooker) qu’il a commencé à la slide, puis, rangeant sa guitare, il n’a gardé que le micro en nous disant qu’il allait nous montrer comment rampe un King Snake et il l’a fait réellement, se couchant sur la scène en rampant jusque sur le plancher tout en continuant à chanter. Il a ensuite été dans la salle pour échanger quelques hip shakes avec une dame dans la foule et il a terminé en jouant sur une mince guitare lap steel. J’ai adoré cette chanson qu’il a commencé seul à la slide, un beau blues des origines.
Selwyn a été très occupé à la pause à répondre à ses admirateurs qui faisaient la file pour acheter son album et lui et ses musiciens étaient tous accessibles et ouverts à échanger avec les fans. La deuxième partie a été marquée par une sortie dans la foule du saxophoniste et de Birchwood que les amateurs ont beaucoup apprécié et applaudi. Mon coup de coeur de cette partie a été la belle Same Old Blues, où j’ai beaucoup aimé le solo de Birchwood, j’ai trouvé qu’il a été l’un des mieux inspirés de la soirée. La rappel a consisté en un blues rock très saccadé joué à la lap steel que j’ai trouvé réussi dans son genre. Birchwood fait un blues assez moderne, un peu dispersé dans le son d’ensemble quant à moi, et il laisse beaucoup de place au sax alors que ma préférence va à la guitare. Malgré ces quelques réserves, j’ai apprécié ma soirée et la qualité de tous les musiciens. La foule était en délire, les commentaires ravis fusaient de toutes parts à la fin du spectacle et Selwyn continuait à vendre des albums.
Merci à Jean-François Desputeaux, les photos signées sont de lui. Plus de photos ici