recette: Vol-au-vent brunch du dimanche
Vol-au-vent brunch

Il me reste toujours 2 vol au vent sur un paquet de 6 quand je fais une béchamel au saumon ou au poulet.
Voici comment je les utilise.
Pour chaque personne, on creuse un peu un vol-au-vent, on y met délicatement un oeuf qu’on a précuit/tourné dans la poêle mais qu’on garde mollet, on ajoute du jambon, sel, poivre, ciboulette, fines herbes séchées ou fraîches, tomates cerises. miettes de bacon, ce qu’on a, au choix, et un peu de fromage râpé sur le dessus.
Au four grille-pain à 275-300 F. sur la tôle recouverte de papier parchemin, une dizaine de minutes jusqu’à ce que le fromage soit bien fondu.
Surveiller pour éviter de brûler. Herbes fraîches si disponibles pour décorer et donner du goût.
Servir avec des légumes frais ou une petite salade
Reportage Donnacona au Rythme du Blues 2012, samedi le 11 août.
Je suis contente, j’ai pu voir tous les spectacles en extérieur cette année. À mon arrivée à Donnacona samedi, Richard Carr était sur la scène. J’ai beaucoup aimé et je trouve qu’il a pris un bel essor depuis la sortie de son excellent cd, Tell Everybody chez Iguane Records. Carr était accompagné de Barry Nameth à la batterie, René Gignac à la basse et Michel Hains aux claviers et la dynamique était très bonne sur la scène. Richard Car, de sa voix chaude et de son style précis à la guitare nous a offert des classiques et plusieurs compositions qu’il nous présentait en quelques phrases avant de commencer, ce que je trouve toujours intéressant.
Kenny « Blues Boss » Wayne toujours aussi flamboyant dans son habillement qui, cette fois-ci, était dans les palettes de jaune or et blanc, des souliers au chapeau en passant par les bas, nous a ensuite offert son piano blues et boogie woogie. Pat Loiselle de Montréal, que nous verrons le 18 août à l’Île en Blues avec Craig Miller, l’accompagnait parfois à la guitare et parfois à l’harmonica ainsi qu’un bassiste et un batteur. Nous avons passé un agréable moment en leur compagnie.
Le spectacle suivant nous présentait Steve Strongman en trio avec Yannick Lambert comme bassiste. Strongman est maintenant un habitué de Donnacona, nous l’avons vu à plusieurs reprises et il donne un très bon spectacle comprenant plusieurs compositions originales. Entre autres, cette année, il a fait quelques chansons seul sur scène provenant de son récent cd, A Natural Fact. Un excellent guitariste qui a une belle voix, il se donne la peine de s’adresser à nous en français et il fait des incursions dans la foule ce qui lui attire toujours beaucoup d’applaudissements.
Un des clous du festival, une autre de ces belles légendes du blues que Yannick nous fait venir, Magic Slim était à l’affiche pour terminer la soirée en extérieur. Le spectacle a commencé avec ses Teardrops sur scène, un guitariste qui a chanté et joué quelques pièces avec le batteur et le bassiste et nous sommes tout de suite tombés dans les bons beats Chicago Blues. Puis Magic Slim est monté tout doucement sur scène, avec de l’aide, pour venir s’assoir au micro. Il était en grande forme et nous passions un très bon moment sous nos parapluies quand les rafales de vent se sont mises à repousser la pluie sur la scène. Les courageux musiciens ont persévéré, Magic Slim essuyant sa guitare de temps à autres, mais il était devenu trop dangereux de continuer et le spectacle a été écourté d’une vingtaine de minutes, il a été assez long quand même pour nous permettre de profiter du bon blues de Magic Slim et de ses musiciens.
Dawn Tyler Watson a fait son spectacle à la maison de la culture, on m’a dit qu’elle avait fait salle comble et qu’elle a charmé son public, comme toujours.