Reportage Beauport en Blues 2012, 21 juillet.
La huitième édition de Beauport en Blues est déjà terminée. Le temps était beau, le blues était bon, ça passe trop vite et je n’ai pas pu tout voir. Samedi je suis arrivée vers 18h pour revoir Randy Scott (dont j’ai parlé ici puisqu’il était au programme la veille) qui animait le site de l’agora déjà passablement rempli.
Son Roberts, suivait à 19h45, accompagné de Gary Kendall qui est le bassiste de Downchild Blues Band, Jesse Whiteley aux claviers, Jake Chisholm à la guitare et du batteur Duncan McBain. L’harmoniciste de Toronto nous a mis dans une ambiance plutôt folk qui me rappelait Jay Sewall avec des adaptations bien personnelles de chansons telles que Mojo Working ou That’s Allright d’Elvis Presley qui se sont ajoutées à ses compositions.
Puis, Richard Gosselin est venu nous présenter les commanditaires pour la suite de la soirée et il s’est dit très heureux que l’inquiétude de frapper un « Wall » le soir du 21 juillet ne se soit finalement pas avérée puisque le site était rempli pour le dernier spectacle extérieur du festival. Tutu Jones nous arrivait de Dallas, Texas et les excellents musiciens qui accompagnaient Dexter Allen la veille composait son band.
Tutu Jones devait venir à Beauport en 2007 et avait dû se décommander à la dernière minute mais il était en grande forme cette année pour nous fabriquer une soirée toute en Rhythm ‘n’ Blues et Soul avec sa voix et son beat à la Freddy King. Nous avons entendu plusieurs beaux succès, I’m Going Down, Sweet Home Chicago, My Girl, des rythmes où tout le monde avait le goût de participer et la foule ne s’en est pas privé. Un bon Mustang Sally, franchement ça faisait un moment que je ne l’avais pas entendue, nous a fait tous chanter et un beau Sittin’ On the Dock of the Bay en rappel nous a fait danser sur son beat ensoleillé. Bien soutenu par les musiciens, Tutu Jones a offert une belle performance en se promenant sur la scène et en faisant participer la foule et le tout s’est terminé trop vite, les gens en auraient pris plus. Mais, le festival n’était pas fini puisque Mr. Boogie Woogie était en spectacle au centre Mgr. Laval. J’ai fait acte de présence mais le blues a eu raison de moi et j’étais trop fatiguée pour rester longtemps. Ce spectacle m’a impressionnée quand je l’ai vu au festival d’été et j’en ai parlé ici.
Vraiment, une réussite encore cette année pour la huitième édition. J’apprécie toujours l’organisation qui se déroule rondement, j’ai plaisir à revoir les responsables et les bénévoles et surtout, quand je parle à Richard Gosselin, j’aime bien quand il m’annonce officiellement/officieusement que la 9ième édition est au programme et même, que la dixième est déjà en projet dans l’esprit des organisateurs. Bravo à toute l’équipe.