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Donnacona au Rythme du Blues du 8 au 12 août 2012

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22 juillet 2012 Posted by | blues, communiqués, festivals 2012 | , , , , , | Laisser un commentaire

Reportage Beauport en Blues 2012, 20 juillet

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Le soleil était encore au rendez-vous en ce bel été 2012 pour la deuxième journée du Festival Beauport en Blues. Je me suis égarée dans les réparations et les détours et j’ai malheureusement manqué la petite demi-heure du spectacle de J.W. Jones sur la scène extérieure.

Fabian Anderhub suivait et était très bien entouré de Domenic Romanelli à la basse, Mark DiClaudio à la batterie, Bob Stagg aux claviers et d’un deuxième guitariste, Kevin Charette, tous d’excellents musiciens que nous voyons à l’occasion, et le band  nous a mis dans une belle ambiance blues en cette fin d’après-midi. Nous avons entendu de très beaux solos de guitare, ceux d’Anderhub plus saccadés, et ceux, plus fluides de Charette se mariaient bien. Les solos de Bob Stagg aux claviers étaient aussi bien envoyés et j’ai bien aimé un échange batterie guitare entre Charrette et DiClaudio. Un extrait d’une chanson de Johnny Cash a fait taper tout le monde des mains et le chanteur, qui a une belle voix avec le petit feutré blues idéal, a fait participer la foule à plusieurs reprises.

Pendant le spectacle, nous avons vu se pointer le camion de tournée de Randy Scott qui prenait la scène à 19h45. Le jeune guitariste est la vedette d’une téléréalité américaine à la suite du concours King of The Blues qu’il a remporté parmi des centaines de guitaristes et sa tournée est filmée pour être présentée sur une chaîne de télé américaine cet automne. Il se disait privilégié de participer à cette aventure et, pour quelqu’un qui ne semble pas un pro de la tournée, il s’est bien débrouillé. D’après les connaisseurs en guitare avec qui je me tiens et dont j’apprécie toujours l’opinion, Randy Scott a une technique efficace. Elle était surtout en évidence dans ses solos à la Satriani et, bizarrement venant de moi, ce sont ces pièces que j’ai le plus aimées. Il a eu une belle communication avec la foule qui lui a fait un bon accueil et, avec le temps, l’expérience va lui permettre de développer ses points forts.

Parlant de communication avec la foule, la filière Mississippi a ensuite pris possession du site. Derrick Martin, le spectaculaire batteur que nous avions vu à quelques reprises, dont l’an passé avec Ellis Hooks et Larry Mitchel, a sûrement dit à Dexter Allen que la foule de l’agora n’attendait qu’eux pour exploser puisque le band  est arrivé gonflé à bloc et un bon blues rock puissant comme je l’aime s’est installé dans la place. Un guitariste qui insère quelques mesures de « the Blues is Allright » et fait chanter la foule et joue de sa guitare avec ses dents dès les premières pièces du spectacle, j’avoue, ça me branche dans un contexte de festival. Et si, pas une minute du spectacle, il n’y a de baisse dans l’énergie déployée sur la scène pour garder l’ambiance à son maximum comme  c’était le cas vendredi soir, on peut dire que le but est atteint pour une soirée réussie.

Derrick Martin nous a fait un solo de percussions sur tout ce qui résonne, canettes de bière, bouteilles d’eau, colonnes d’acier, structures de scène, tout était bon pour marquer le rythme et il est allé terminer son escapade sur la guitare d’Allen. Un de mes moments préférés, Dexter Allen nous a demandé s’il pouvait nous faire un blues comme s’il était chez-lui, sur la véranda. Il s’est assis sur un moniteur et nous a fait un long blues lent à la manière du sud qui parle de « double trouble », de triangle amoureux.  Il a joué derrière sa tête et a aussi présenté sa guitare à une dame pour qu’elle l’accompagne dans son solo. Le site était comble et il régnait une super ambiance de festival. Le guitariste a fait participer la foule tout au long de la soirée et le spectacle a été acclamé de  plusieurs ovations debout.

Cette deuxième soirée se terminait à la salle Mgr. Laval où jouait J.W. Jones en un trio renouvelé puisqu’un jeune batteur et un tout aussi jeune bassiste remplacent ceux avec lesquels nous l’avons vu à plusieurs reprises. Jones nous présentait son nouveau cd, Seventh Hour où l’on retrouve bien le son west coast du guitariste. Bien que je sois partie tôt,  j’ai aimé les quelques chansons que j’ai entendues et la dynamique du trio qui est pleine d’énergie.

22 juillet 2012 Posted by | blues, festivals 2012, reportages | , , , | Laisser un commentaire

   

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