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Reportage Sugar Ray & The Bluetones à la Casbah le 15 juillet 2012.

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Sugar Ray Norcia a fermé le volet blues du festival d’été à la Casbah dimanche et, vraiment, ça se passait sur la rue Saint-Joseph pour les amateurs puisque Nanette Workman & Friends étaient à l’Impérial, la porte voisine. La file d’attente pour l’Impérial faisait le tour du bloc et la Casbah a dû refuser du monde à un certain moment. Quelle belle ambiance pour un dernier spectacle! J’ai revu des amis de  blues perdus de vue depuis un moment, rencontré des connaissances qui venaient de découvrir la place, jasé avec mes amis pour se raconter nos découvertes  préférées, j’ai passé une vraie belle soirée.

Sugar Ray Norcia, qui a une voix superbe et un son d’harmonica bien moelleux, est entouré d’un noyau de musiciens talentueux et le groupe nous a offert une prestation à la mesure de sa réputation et de nos attentes. Le cœur des Bluetones, Ray Norcia, Michael “Mudcat” Ward à la basse et contrebasse,  Anthony Geraci au piano et Neil Gouvin à la batterie existe depuis 1978  malgré des départs et des retours, et la chimie sur la scène est évidente.

Monster Mike Welch, un jeune phénomène succède à de grands noms comme Ronnie Earl et Hubert Sumlin comme guitariste pour Sugar Ray and the Bluetones. Il a lui-même plusieurs cd à son actif et nous en avons entendu un échantillon avec un long slow qu’il a chanté. Il semble être le malcomode du band, s’appuyant souvent sur Ray Norcia pour jouer ou le bousculant légèrement en traversant la scène pour aller jouer près du bassiste.

J’ai beaucoup aimé l’ensemble. Le piano, que j’étais inquiète de voir prendre trop de place, puisqu’on avait vu de magnifiques performances de cet instrument quelques jours auparavant, était parfaitement intégré, sans abus. La guitare de Welch, au son clair, ajoute une note de jeunesse et le bassiste qui alterne guitare basse et contrebasse offre une belle diversité dans le son et l’effet visuel. Le batteur, sans jamais prendre la vedette, soude la rythmique avec talent. Et Sugar Ray, avec sa voix mélodieuse et son harmonica nous a fait chanter Oh Oh Oh Pretty Baby, et bouger avec Hipshake et il nous a réjouis toute la soirée avec ses blues.

Nous avons eu une belle fin de festival pendant que le ciel déversait des orages sur les scènes extérieures. Et, parlant d’orages, nous avons eu un festival du tonnerre, une programmation pleines de découvertes toutes plus agréables les unes que les autres qui ne se comparent pas tellement elles étaient différentes et avaient chacune leur points forts. Je cite Gilles Valiquette, le président du jury des 24ème prix Miroir : « L’Édition 2012 du festival est absolument marquante, on va s’en servir dans les années futures pour comparer les années à venir avec celle-ci ». C’est tout à fait mon opinion pour le volet blues. Bravo et merci à l’équipe de la Casbah et à Michel Rochette qui nous avait préparé cette belle programmation.

Merci à Jean-François Desputeaux pour ses photos.

17 juillet 2012 - Posted by | blues, festivals 2012, reportages | , , , ,

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