Reportage Ron Spencer Band à la Casbah le 12 juillet 2012
Nous avons eu une autre soirée très agréable à la Casbah avec le Ron Spencer Band qui nous arrivait de Syracuse, New York, avec son jump blues dansant. Tellement dansant que ça dansait avec plaisir et Mark Gibson, le chanteur du groupe, nous a dit qu’il avait la satisfaction de bien faire sa job si les gens dansent dans la salle. Tout un entertainer, ce M. Gibson, grand, mince, t-shirt blanc sur habit noir avec un liséré brillant aux revers, lui-même en a dansé un coup, souri et frappé des mains toute la soirée. Il a une superbe voix et une belle présence attachante sur la scène, contant quelques anecdotes en présentant ses chansons, toujours attentif aux musiciens et jamais au repos même pendant les solos de Ron Spencer, ajoutant quelques pas de danse, claquements de doigts ou marquant la cadence en se frappant sur le cœur. J’ai trouvé assez spectaculaire cette manière de suivre le beat une main sur le cœur, l’autre sur sa poitrine.
Le groupe a évolué sous différentes formes depuis 25 ans et depuis 7 ans maintenant, il est composé de Ron Spencer à la guitare, Jay Gould à la basse et Ross Moe à la batterie en plus du chanteur. Cette formule était une autre première pour moi, le chanteur ne joue d’aucun instrument et le leader guitariste, Ron Spencer, n’a chanté qu’une chanson, Flip Flop & Fly et nous a montré une fort belle voix tout en faisant participer l’auditoire. Son jeu précis accompagne bien le chanteur et, même s’il nous a fait de très beaux solos sur sa Fender et à la slide sur son antique Silverstone, il n’est pas une bête de scène. Il ne prend pas la vedette ce qui nous laisse avoir une vue d’ensemble sur le groupe ou, le plus souvent, de focuser sur le chanteur, ce qui est le but, je pense.
Nous avons entendu des chansons des cd de Spencer, en particulier celles de Roller Coaster Blues, le plus récent. Des interprétations telles que Baby Please don’t Go, et I Got News for You de Ray Charles ont complété la liste. Ce fut une autre soirée réussie, et un signe, c’est quand on se rend compte qu’on se met à spontanément frapper des mains au milieu d’une chanson et qu’on a toujours une partie de corps qui suit le beat. La foule était nombreuse encore une fois et très généreuse envers le band qui nous l’a bien rendu.
La série blues se poursuit à la Casbah
merci à Jean-François Desputeaux pour sa photo de Mark Gibson.
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