Reportage Howard & The White Boys à la Casbah le 8 juillet 2012
La barre est haute depuis le début du festival d’été pour les groupes qui se succèdent à la Casbah mais chaque soir nous présente un band qui la franchit allégrement avec succès, chacun dans son style et avec ses atouts particuliers.
Basé à Chicago Howard and The White Boys nous arrivaient d’Illinois en formule que, personnellement, je n’avais jamais vue: c’est le bassiste qui est le leader/chanteur. Howard McCullum, qui a une voix magnifique et un excellent jeu à la basse, tout en douceur subtile, ne prend pas du tout le plancher sur scène, il m’a dit qu’il ne sent pas le besoin de faire de solos, me montrant ses musiciens pour signifier à quel point il est bien entouré. De fait, il a deux atouts majeurs dans son jeu à qui il laisse volontiers la place, Pete Galanis et Rocco Calipari, deux bêtes de guitare qu’on n’a pas pu quitter des yeux de la soirée tellement les solos/duos/duels se sont succédé. Rick King un ami d’Howard, très efficace à la batterie, remplaçait le batteur habituel du groupe.
Le groupe existait comme trio depuis 1988 lorsqu’en 2004 Pete Galanis s’est ajouté comme deuxième guitariste. Peu démonstratif, le jeune Galanis utilisait une Gibson Les Paul identique à celle avec laquelle Ross Neilsen avait fait lever le plafond, la veille. Par contre la couleur de Galanis était tout à fait blues et le son cru de sa Gibson contrastait, tout en s’accordant à merveille, avec le son rond de la guitare de type ES 335 semi-acoustique de Rocco Calipari. Ce dernier, regard sombre et gueule à la Robert de Niro jeune (mesdames, fallait que je le dise!) nous a donné des moments intenses à la guitare et de beaux longs solos mélodieux et inventifs et les deux guitaristes ont souvent été acclamés par la foule. Calipari est le band leader de Head Honchos, où son fils joue, lui aussi, de la guitare.
Howard and The White Boys nous ont présenté plusieurs interprétations et compostions qui se retrouvent sur leurs cd, en particulier leur dernier, Made in Chicago. Nous avons entendu, entre autres, Let the Good Times Roll, All Your Love I Miss Loving, She Loves my Automobile, Cold Feeling, Hoochie Coochie Man, le tout arrosé d’abondants solos des deux guitares, soit en alternance, soit ensemble. Le spectacle a été une réussite encore une fois et nous nous sentions choyés d’y avoir assisté. Ce n’est pas terminé, la série se poursuit à la Casbah.
Magnifique moment à faire hérisser les poils!!! Encore bravo
Sabrina
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vraiment une belle découverte, ce groupe!
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Effectivement, ce fut un excellent spectacle! Le public a beaucoup apprécié, ils ont reçu une ovation monstre en fin de spectacle. J’ai acheté l’album et je l’aime car il me fait revivre les meilleurs moments de ce show de Chicago Blues à son meilleur.
Claire Lady Waters Thériault
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En effet, Claire, nous vivons de beaux moments de blues depuis le début du festival!
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