communiqué: De gros changements à la Casbah en 2012
Depuis septembre 2010, La Casbah a eu le plaisir de vous présenter une programmation Blues unique à Québec et votre réponse a été si positive que nous avons décidé de renforcir notre position. Nous poursuivons donc notre lancée dans ce créneau musical et travaillerons toujours à vous offrir des spectacles de qualité supérieure pour en demeurer le chef de file.
Ainsi, la direction de l’Impérial de Québec a décidé de concentrer les activités de la Casbah uniquement sur le volet spectacle. Nous annonçons donc que nous cesserons les activités de la cuisine de la Casbah le 28 avril 2012.
Pour confirmer cette orientation, en septembre 2012, La Casbah deviendra « Le Petit Impérial » et continuera de présenter une panoplie de spectacles et activités. Outre la programmation Blues, nous accueillerons la Ligue d’Improvisation de Québec, les Architectes (aussi un très populaire concept d’improvisation) de même que d’autres catégories de spectacles et d’évènements. Surveillez notre programmation via notre page Facebook ou notre site internet au www.imperialdequebec.com/la-casbah
Bien sûr l’accès VIP à la grande salle sera toujours possible pour les spectacles de l’Impérial de Québec.
Vous assistez à un événement à l’Impérial ? Profitez de l’entrée VIP que vous offre la Casbah ! Le principe est simple… Il faut simplement venir prendre une consommation à la Casbah et, en échange, nous vous donnerons un coupon qui vous permettra d’entrer dans la salle quelques minutes avant l’ouverture officielle des portes. Les coupons seront donnés uniquement à l’achat d’une consommation fait une heure avant l’ouverture des portes et vous ne pourrez traverser à l’Impérial avec votre boisson. Un maximum de 125 coupons seront distribués parmi les premiers clients.
N.B. Ne s’applique pas pour tous les événements. Pour informations : 418.523.3131
La direction de l’Impérial de Québec
Reportage David Gogo au centre d’art La Chapelle le 28 avril 2012
David Gogo était au centre d’art la Chapelle le 28 avril et c’était lourd et efficace, du bon blues, du Gogo à son meilleur. Toujours aussi peu démonstratif, le chanteur nous a offert un spectacle rodé au quart de tour accompagné de son équipe de l’est, le claviériste Julian St. Martin, le batteur Andrew Lamarche et Stephen F. Wood à la basse qui sont de la région d’Ottawa alors que David Gogo est originaire de Colombie Britannique. Becky Abbott, la jeune choriste qui l’accompagne souvent était absente, absence qui, finalement, ne s’est pas vraiment fait sentir, tous occupés que nous étions à redécouvrir la dextérité du guitariste et de ses excellents musiciens.
Tout de noir vêtu, en habit, chemise de satin et souliers vernis, Gogo s’est produit devant une salle comble et l’excellent son que rend cette salle nous a permis d’apprécier la dextérité des musiciens. Julian St. Martin aux claviers nous a offert quelques bons solos et l’efficacité d’Andrew Lamarche à la batterie est un plaisir à entendre. David Gogo change souvent de guitare ce qui ajoute toujours une note, enfin… plusieurs notes, intéressantes à un spectacle. Le groupe a passé la semaine au Québec dont un arrêt à Montréal où il a dit s’être acheté un chandail du Canadien. « They were on sale » a-t-il ajouté, ne manquant jamais de faire allusion à son équipe préférée.
D’une voix que j’ai trouvée un peu brisée dans les hautes comparée à mon souvenir, Gogo nous a présenté des chansons de son dernier cd, Soul Bender (2011). Ouvrant avec Gettin’ Old, il a offert plusieurs pièces des ses albums, I’ll Do It Myself , 300 LB Shoes et la belle Too Late To Stop Now ainsi que les interprétations habituelles The Thrill is Gone, Hoochie Coochie Man, It’s a Man’s World dans lesquelles il met toute la gomme ce qui donne aussi des moments spectaculaires, par exemple quand il ouvre une bière sur un ouvre-bouteille vissé sur sa guitare et qu’il s’en sert comme bottleneck après l’avoir bue à long traits. À entendre les réactions de la foule, on peut affirmer que la visite de David Gogo à la Chapelle a été un succès.
reportage Ross Neilsen au pub St-Alexandre le 26 avril 2012
J’ai beaucoup parlé de Ross Neilsen depuis que je l’ai découvert l’an passé et qu’il est entré dans le petit cercle de mes chouchous. Sa prestation au pub St-Alexandre le 26 avril lui confirme sa place dans mon palmarès alors qu’il débutait la première de ses deux tournées annuelles qui le mènent jusqu’en Colombie Britannique. Son retour, dans 10 semaines, le fera repasser à Québec en juillet pour le volet blues du festival d’été à la Casbah dont la programmation sortira très bientôt.
Comme j’ai déjà décrit les talents d’auteur compositeur de Neilsen ainsi que ses habiletés de guitariste, je vais m’attarder à d’autres détails.
Nous étions 4 fans du groupe à une table heureusement bien située dans ce beau pub anglais qu’est le St-Alexandre et nous nous sommes replongés avec plaisir dans l’ambiance blues « rawk » du Ross Neilsen Band. Une nouveauté, le bassiste de 25 ans, Young Will Pacey. Nous avons suivi les désopilantes péripéties qui l’ont élu parmi une multitude de candidats. À voir sur le site du groupe. Excellent bassiste mais peut-être un peu anxieux au départ, le jeune musicien a acquis plus d’aisance et s’est montré plus souriant et mobile au cours de la soirée et son intégration au style de Neilsen ne fait pas de doute. J’ai déjà hâte de voir ce que l’expérience de la route va avoir ajouté à sa présence sur scène et à son interaction avec les autres membres du trio. Trio complété par Karl Gans à la batterie que tout le monde s’accorde pour trouver, lui aussi, très talentueux et toujours en symbiose musicale.
Nous nous sommes inquiétés de l’absence de la guitare semi acoustique Yamaha de Ross, il a dit qu’il a dû la mettre à la retraite pour cause de grand âge. Son rêve est d’en faire faire une réplique exacte tellement elle lui est chère. J’essaie toujours d’en connaître un peu au sujet des antécédents des musiciens, Neilsen ne vient pas d’une famille de musiciens mais un ancêtre, Carl Nielsen (le i et le e ont été inversé quand sa famille est venue du Danemark) était un compositeur interprète de renom. Ross a reçu sa première guitare à 11 ans mais il n’a commencé à jouer vraiment que quelques années plus tard et ses influences sont diverses mais il affirme qu’il n’en serait pas là aujourd’hui sans l’exemple de Morgan Davis à qui il voue une grande admiration.
Voilà pour les quelques informations glanées au cours de cette soirée réussie et absorbante, pleine de moments forts, dont mon préféré, la magnifique Bold & Beaten du cd Redemption qui, franchement, m’a procuré un beau high musical en fin de spectacle. J’ai redécouvert et d’autant plus apprécié les compositions du groupe live puisque les cd de Neilsen sont parmi ceux que j’écoute le plus souvent.
(Et, petit potin: une fois que vous aurez écouté Ross Neilsen Band: The Great Bass Player Search, sachez que « Lips » attendait à l’hôtel…)
Tremblant 2012, les dates et la programmation
Les dates de la 19e édition du Festival International de blues de Tremblant.
http://www.tremblantblues.com/programmation/
http://www.tremblantblues.com/accueil/
Mike Deway à Scott-Jonction le 1er juin 2012

Mike DeWay, Phil Bernatchez, Frédéric Bédard, André Larue,
Auberge de la Chaudière, Scott-Jonction
293, route Kennedy Scott, Beauce (Québec)
Tél. : 418 387-3744
appel sans frais : 1 877 353-1464
ADM: $ 15.00
Playlist: Rue D’Auteuil, CKRL-fm, Québec, le 27 avril 2012
Le Blues du vendredi vous revient, fidèle au rendez-vous.
À gagner : le récent Blues Magazine et le nouveau CD de Sue Foley/Peter Karp.
Des nouveautés (*), des infos pertinentes et le meilleur blues: ça commence bien le weekend!
RUE D’AUTEUIL est présenté le vendredi de 20h à 22h au 89.1 et sur le web à www.ckrl.qc.ca
Également en podcast sur notre site.
Vous pouvez écrire en tout temps à pommenoire@yahoo.ca et appeler durantl’émission au 418-640-1586. Lire la suite