Guy Bélanger, Grand Théâtre de Québec 18 octobre 2008 (archives)

Guy Bélanger, Grand Théâtre de Québec 18 octobre 2008

C’était le sommet de la francophonie à Québec en fin de semaine dernière. Quelle tristesse de rouler dans Québec désertée de sa population mise en punition, privée de stationnements et de bus, ville assiégée  par la police et la grc, envahie par des nobody internationaux dont le talent principal semble être qu’ils parlent français. Je ne leur en ai pas trouvé d’autres et même si moi ou les journalistes avions voulu essayer, ils se sont rencontrés à huis clos.

Ceci étant dit, après avoir contourné des barrages policiers sous les hélicoptères qui tournoyaient dans le ciel de la ville nous sommes allés, Richer et moi, voir le spectacle de Guy Bélanger au Grand Théâtre.

Malgré une bronchite aiguë l’harmoniciste était d’une bonne humeur et d’un humour très communicatifs. J’ai beaucoup ri de l’humilité bon enfant de ses présentations entre ses chansons et j’ai beaucoup aimé l’aisance et la présence qu’il avait sur scène. Une sorte d’aura d’énergie l’habitait, il semblait content de jouer en pays de connaissance.  La salle était presque pleine, des fans, de la famille, des amis d’enfance, un oncle et son épouse qui fêtaient leur 61è anniversaire de mariage. Gilles Sioui, Jimmy James, Carl Surprenant et Marc André Laroque étaient ses musiciens.

De belles pièces de musique instrumentale ont alterné avec les chansons de Sioui et de James. Bélanger en a chanté deux,  nous avouant en blaguant son anxiété après coup, après nous avoir séduits avec un entrainant Before You Accuse Me et un Sittin’ on The Dock Of The Bay où la voix éraillée par la bronchite a mis une couleur encore plus blues.

L’entracte a donné lieu à des discussions animées au sujet de Jimmy James. Notre groupe d’amis ont échangé leur opinion sur la pertinence de certains solos du guitariste. Autant certains moments de grâce ont eu lieu entre lui et Bélanger, des moments où leurs instruments se répondaient à merveille, autant certains solo de James semblaient sortis de nulle part et peu harmonieux à mes oreilles.

Le deuxième set a commencé avec Bélanger seul sur scène, un long blues à l’harmonica, très beau.

vidéo

Enfin… je ne vous écrirai pas une enfilade de titres de chansons, ce fut une très belle soirée de découvertes pour moi, je n’avais entendu Gilles Sioui que sur disque et Bélanger, je l’avais vu quand il avait viré l’Agora Girardin à l’envers dans son show avec Jim Zeller et Jean Millaire au festival Beauport en Blues il y a deux ans. Quant à James, contrairement à Richer, je ne suis pas une fan de ce guitariste bien que j’aie entendu de très beaux passages dans le show.

http://www.myspace.com/guybelanger